80% des étudiants sont contre une prolongation après le 30 juin selon un sondage

Le CEHEG (Conseil des Etudiants de la Haute Ecole Galilée dont fait partie l’IHECS) a mené un sondage de grande ampleur auprès de 1200 étudiants. Le but était d’avoir des chiffres précis sur la façon dont les étudiants vivent le confinement et leurs volontés pour l’organisation de la fin de l’année académique. Selon ce sondage, 80% des étudiants ne veulent pas prolonger l’année au delà du 30 juin.

Ils veulent aussi que les examens soient remplacés par des travaux. D’autres chiffres sont éloquents,. Par exemple, 35% des étudiants n’ont pas de lieu calme pour étudier et 23% des étudiants disent « frôler le burn out » à cause de la quantité de travail à fournir pendant cette période de confinement. Suite à ce sondage, le CEHEG a comme demande principale que le “taux de réussite des étudiants en 2019-2020 soit égal ou supérieur au taux de réussite de la moyenne des trois dernières années, quitte pour le jury de rehausser artificiellement tous les résultats si l’on constate que le taux de réussite n’est pas assez élevé“.

La grogne des étudiants

Beaucoup d’étudiants témoignent de leur difficulté comme par exemple Clémence Merveille, en dernière année de droit à l’ULB. Elle dénonce dans une carte blanche que les contacts avec les professeurs n’ont pas été simples pendant cette période et que ceux-ci n’ont pas accepté de réduire la matière en vue des examens de fin d’année. Elle ajoute qu’il y a beaucoup de stress concernant la session de juin. Les examens se feront par l’intranet mais des doutes planent sur la fiabilité du système informatique de l’université.

Lettre à la Ministre

Ce jeudi, un collectif d’étudiants a envoyé une lettre ouverte à Valérie Glatigny, la Ministre de l’Enseignement supérieur. Ils évoquent des  problèmes liés aux conditions de travail et d’évaluations pendant le confinement avec des craintes pour leur avenir. Ils pointent l’encadrement inégal des professeurs, une surcharge de travail depuis le début du confinement, le manque de matériel comme les ordinateurs personnels, le manque de lieu adéquat pour l’étude, les bibliothèques étant fermées.