Le collectif Noms Peut-être renomme les stations de métro pour mettre les femmes à l’honneur
Le collectif féministe Noms Peut-être a mené une action dans les stations de métro de la Stib ce dimanche 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes.
Pour prolonger la grève des femmes de ce dimanche 8 mars, proposée par le Collecti.e.f 8 maars, le collectif Noms Peut-être a tenu à rendre hommage aux grandes femmes de l’histoire en les affichant dans les stations de métro de la Stib. Le groupe rappelle que sur les 59 stations de métro du réseau bruxellois, 29 stations font référence à des hommes et seulement 4 à des femmes. Pour faire face à cette inégalité, le collectif a donc ajouté le nom de plusieurs femmes dans plusieurs stations : Léonie Lafontaine à Rogier, Joséphine Baker à Jacques Brel, Fatima al-Fihriya à Saint-Guidon, Elizabeth Catlett à Simonis, Mum Bett Freeman à Ribaucourt, Aoua Keïta à Arts-Loi, Fanny Mendelssonh à Bizet, Isala Van Diest à Houba-Brugmann, Lucia De Brouckère… à De Brouckère ou encore Hellen Keller à Comte de Flandre.
Noms Peut-être demande également à la Stib que les prochains arrêts du métro 3 puissent être renommés avec des noms de femmes, ce qui n’est le cas d’aucune station à ce jour. “Nous demandons que le masculin ne l’emporte plus sur le féminin dans l’espace public : la Stib, c’est nous tout.TE.s”, lance le groupe par voie de communiqué.
Gr.I. – Photos : Collectif Noms Peut-être