Zone 30 : Boris Dilliès “ne veut pas verser dans le dogmatisme ni l’incantation”
Boris Dilliès se dit inquiet de voir le nombre de grands axes routiers soumis aux limitations de vitesse à 30km/h. Dans Le Soir, Le bourgmestre d’Uccle se dit favorable aux limitations de vitesse “mais là où c’est possible“.
Dès le 1er janvier de l’année prochaine, la zone 30 sera la norme à Bruxelles. La semaine dernière, Bruxelles Mobilité diffusait d’ailleurs une carte listant les différents axes où la limitation sera en vigueur. Une réunion de concertation est prévue entre tous les intervenants, parmi lesquels les communes et les zones de police.
Le bourgmestre d’Uccle se rendra donc à cette réunion avec des propositions à réviser pour sa commune : “Je suis d’une nature positive, plutôt favorable à la zone 30“, explique-t-il au journal Le Soir. “Mais je ne veux pas verser dans le dogmatisme ni l’incantation. Clairement, il faut des quartiers apaisés, mais il faut aussi préserver des voiries sur lesquelles celles et ceux qui n’ont pas d’autre choix que la voiture puissent se déplacer”.
Parmi les propositions à revoir selon Boris Dilliès, l’avenir de l’avenue Brugmann, l’avenue De Fré ou la chaussée de Waterloo : “On ne va pas mettre un radar tous les cinquante mètres ni un policier à chaque coin de rue. Pas plus qu’on ne va installer des ralentisseurs de vitesse tous les X mètres sur ces voiries. Or, quand on annihile de la sorte une mesure, l’effet est encore pire“.
Le bourgmestre met également en avant les bons chiffres de sa commune : “Nous sommes la commune qui a enregistré la plus forte diminution de la criminalité routière en dix ans : moins 27 %. Les accidents corporels sont souvent le fait de chauffards ivres“. Il propose plutôt de demander à la police de surveiller strictement que la limitation de vitesse dans les zones 30 soit bien respectée. “Nous sommes prêts à dire que nous appliquons la tolérance zéro sur les axes à 50km/h“.
T.Dest / Image: Belga