Les problèmes de sécurité sur le piétonnier existent
La situation constatée la nuit sur le piétonnier du centre de la capitale sur le plan des nuisances en tous genres est inacceptable “tant en termes d’image que de service à la population. Nous n’allons rien lâcher car nous voulons y mettre un terme. La détermination du corps de police et des services sociaux est entière”, a affirmé lundi soir le bourgmestre de la Ville de Bruxelles Philippe Close (PS). Celui-ci a fait état d’une hausse sensible du nombre d’arrestations judiciaires et sanctions administratives au cours des huit premiers mois de l’année.
Philippe Close était interpellé par des conseillers communaux des différentes formations de l’opposition (Clémentine Barzin-MR; M. Vanden Borre-N-VA; Else Ampe-Open Vld; Bianca Debaets-CD&V; et Riet Dhont-PTB) à propos des problèmes d’insécurité à répétition observés dans cette zone centrale de Bruxelles. Selon le bourgmestre, le gros des problèmes apparaît la nuit. C’est le fait de personnes en errance et/ou en séjour illégal et qui provoquent des nuisances sonores, sont en état d’ébriété, se débarrassent de déchets, mais commettent aussi une série d’autres infractions.
Face à cela, la police a renforcé sa présence, avec et sans uniforme, à pied, à vélo et à bord de véhicules sur l’axe nord-sud depuis la place De Brouckère jusqu’à Lemonnier. Des actions et projets ont également été menés en collaboration avec le parquet, en ce compris des opérations de contrôles d’identité systématiques menées en des endroits et à des moments prédéterminés. D’autres ont été menées avec la STIB dans les stations de métros et aux arrêts situés à leur proximité.
Tout en faisant comprendre que ce n’était pas terminé, le bourgmestre a précisé que le nombre d’arrestations judiciaires était passé de 515 pour toute l’année 2018 à 605 sur les huit premiers mois de l’année 2019, dont 165 pour des faits de drogue; 147 pour des vols avec violence; et une centaine pour des vols à la tire. On a par ailleurs dénombré 177 arrestations administratives pour ébriété sur la voie publique et 354 pour trouble à l’ordre public et/ou séjour illégal. Par ailleurs, la police a dressé au cours des huit premiers mois de l’année 2019 pas moins de 3.043 sanctions administratives communales pour faits de roulage dans la zone et 233 pour des faits d’une autre nature.
Belga- Photo:Benoît Doppagne