Débordements devant l’école 1 de Schaerbeek : Pieter De Crem demande une enquête sur l’action de la police

Le ministre estime qu’il n’y a pas de place pour des zones de non-droit à Bruxelles.

Le ministre de l’Intérieur Pieter De Crem (CD&V) demande une enquête sur l’action de la police à la suite des débordements qui ont eu lieu ce mardi devant l’école numéro 1 de Schaerbeek. “Il y a eu une campagne collective de désinformation sur les réseaux sociaux par des gens qui ont voulu exploiter la situation“, indique le ministre au micro de VTM, “La violence contre la police ou les services d’urgence est inadmissible et il n’y a pas de place pour des zones de non-doit à Bruxelles“.

Le ministre précise qu’il a eu l’occasion de s’entretenir avec le bourgmestre de Schaerbeek Bernard Clerfayt et qu’il a demandé une enquête sur le rôle de la police dans les débordements pour savoir “comment la situation a été anticipée“.

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Environ 200 parents et riverains inquiets se sont mobilisé ces lundi et mardi devant l’école numéro 1 de Schaerbeek après des soupçons d’agression sexuelle sur une fillette de 4 ans. Alors que l’enquête du parquet a conclu sur une infection et non sur un viol comme cause des saignements de la famille, des débordements ont eu lieu, la foule n’acceptant pas ces conclusions. Deux personnes ont été arrêtées, l’une judiciairement et l’autre administrativement.

Binnenlandminister @pieterdecrem reageert voor het eerst op incident school Schaarbeek:
“geweld tegen politie en hulpdiensten absoluut ontoelaatbaar, geen plaats voor no go-zones. Onderhoud met burgemeester + onderzoek.” #VTMNieuws pic.twitter.com/3mvcWI1XQm

— Jan De Meulemeester (@JDeMeulemeester) May 2, 2019

Rédaction, image Belga d’illustration

• En duplex: Philippe Jacquemotte