Chaque prison devra se doter d’un organe de concertation dès mi-septembre

Les détenus délégués devront se pencher sur des thèmes qui touchent l’intérêt collectif.

Des organes de concertation seront obligatoires dans toutes les prisons du pays dès le 15 septembre prochain, rapportent les titres Sudpresse mercredi.

L’organe de concertation se compose d’un directeur de la prison (président), de quatre détenus au moins, d’un secrétaire et d’un membre du personnel (désignés par le président). Les quatre détenus au moins seront censés représenter l’ensemble des autres prisonniers et qui devront relayer les demandes d’intérêt collectif. Ils seront tirés au sort parmi les candidatures reçues.

L’arrêté royal à ce sujet est paru au Moniteur belge mardi, treize ans après la loi de principe.

L’Observatoire des prisons se réjouit

Les détenus délégués devront se pencher sur des thèmes qui touchent l’intérêt collectif afin notamment d’aligner l’offre en prison et la structure de l’organisation aux besoins des détenus (activités, visites, cantine…). Le but est aussi de développer une communication réciproque pour ce qui a trait aux questions communautaires.

Du côté de l’Observatoire des prisons, on se réjouit de cet arrêté royal, tardif cependant. “De cette loi de principe, les autorités ont appliqué en priorité les mesures sécuritaires et répressives. Le droit du détenu est arrivé après“, remarque le coprésident Nicolas Cohen.

Belga