La saison des moules de Zélande a commencé : elles arrivent à Bruxelles ce soir

La saison des moules de Zélande a officiellement été lancée ce mercredi à Yerseke, aux Pays-Bas. C’est cinq semaines plus tard que les années précédentes. Les moules sont légèrement plus petites et vraisemblablement plus chères que d’habitude, mais leur qualité est à la hauteur, a-t-on pu entendre à la criée.

Les premières moules ont été pêchées avec l’aide d’un sous-marin à Tholen, dans la province néerlandaise de Zélande. L’opération a duré car la parcelle de moules n’a pas été trouvée directement.

A bord d’un bateau, des amateurs ainsi que des journalistes belges et néerlandais ont eu l’honneur de goûter les mollusques tout frais. D’après Nico van Zantvoort, commissaire-priseur à la criée aux moules néerlandaise, les moules sont de bonne qualité malgré leur petite taille. “Ces dernières semaines, elles ont mis leur énergie dans la croissance de leur chair, pas tellement dans celle de leur coquille.”

“C’est donc la taille des coquilles qui est assez faible cette année. Le pourcentage de chair à l’intérieur s’élève en moyenne à 30%, contre 25 l’an dernier, et nous en sommes très satisfaits”, poursuit le mytiliculteur Marinus Padmos. Comme les grandes moules sont rares cette année, il faut s’attendre à un prix élevé, confirme Nico van Zantvoort.

“Il y avait déjà des moules”

Les restaurants belges de la Côte et d’ailleurs proposent déjà des moules depuis plusieurs semaines, mais il s’agit soit de moules de culture suspendue et non sur le fond, soit d’animaux élevés en Allemagne.

Les raisons pour lesquelles les moules de Zélande se sont développées plus lentement cette année ne sont pas encore claires. “C’est un produit naturel. Les conditions météorologiques, la quantité de nourriture et d’oxygène dans l’eau, le cycle de la moule elle-même, ce sont tous des facteurs sur lesquels l’éleveur de moules n’a pas d’influence.”

“Il y a eu trop peu de nourriture dans la mer au printemps de l’an dernier. A partir de l’automne 2017, la croissance a été bonne, mais le retard sur l’ensemble du cycle de deux ans n’a pas pu être comblé”, avance Marinus Padmos.

Ce mercredi, c’est la journée internationale de la frite

En cette journée internationale de frite, la soirée risque d’être très belge dans les restaurants bruxellois ce soir

Avec Belga