La rue Neuve dans une passe difficile: certains propriétaires prêts à baisser leurs loyers
Depuis deux ans, plusieurs enseignes ont baissé le volet dans la célèbre artère commerçante. Les mauvaises nouvelles se succèdent et plombent la fréquentation. Certains propriétaires sont prêts à négocier pour enrayer le vide locatif, révèle l’Echo.
Crise économique, attentats de Paris et de Bruxelles, mauvaise gestion de l’espace public et chantiers importants privés et publics sont autant de mauvaises nouvelles qui se suivent depuis 24 mois et ont pour conséquence de fragiliser les propriétaires des immeubles de la rue commerçante du bas de la ville lors de leurs négociations avec d’éventuelles enseignes intéressées par une location. De manière générale, certains des prix demandés ne sont plus en adéquation avec ce que les chaînes de magasin sont prêtes à payer. Situation encore inimaginable il y a deux ans: une dizaine de vitrines sont aujourd’hui inoccupées.
“Il y a 24 mois exactement, la rue Neuve était remplie. Aujourd’hui, on dénombre plus de dix vitrines vides qui cherchent locataire sur un total de 98. Très peu de transactions significatives ont en outre été conclues ces 12 derniers mois. Le trou entre les attentes des bailleurs et ce que les preneurs sont prêts à offrir est devenu… un gouffre. Les exploitations en cessation d’affaires, déjà plus nombreuses qu’auparavant du fait des difficultés de la rue, ou celles qui ont quitté les emplacements historiques pour The Mint, sont peu ou pas remplacées”, constate un expert, dans le quotidien.