Le parti DierAnimal accuse Tom&Co de maltraitance animale : l’enseigne dément les accusations
Le parti animaliste DierAnimal accuse mercredi Tom&Co de maltraitance animale, sur base de témoignages qu’il a reçus d'(anciens) travailleurs de l’animalerie. Celle-ci dément les accusations, dans une réaction postée sur Facebook, affirmant respecter la législation.
“Je devais arriver environ 20 minutes avant l’ouverture pour faire le tour des cages et retirer tous les morts”, témoigne notamment une ancienne employée du Tom&Co de Namur. Ce témoin anonyme, au cœur des accusations de DierAnimal, dénonce la surpopulation – “J’ai parfois dû mettre 10 hamsters dans la même cage” – et le manque de soins prodigués aux animaux. “Lorsqu'(ils) étaient malades ou blessés, je devais les mettre à l’arrière dans la réserve et ‘attendre’ que le vétérinaire passe faire la tournée trimestrielle, sinon ‘ça coûtait trop cher'”, s’exclame-t-elle encore.
Un témoignage considéré comme “injuste” par Tom&Co Belgium, qui a réagi sur Facebook. L’enseigne assure respecter la législation sur le bien-être animal. Tous ses établissements sont suivis et contrôlés de manière trimestrielle par un vétérinaire agréé par le SPW Bien-Être animal, ajoute-t-elle. Des visites de routine sont également opérées. Les fournisseurs sont, eux, “contraints de respecter le cadre légal d’agrément avec un suivi des animaux par des vétérinaires attitrés”, souligne l’animalerie. Des formations continues sont également proposées au personnel, suivies par plus de 130 collaborateurs en 2018, signale Tom&Co.
https://www.facebook.com/tomandco/posts/2085870404760726
“Appeler directement le vétérinaire”
Lorsqu’un animal tombe malade, une procédure doit être respectée, indique par ailleurs la société à Belga. “La première chose à faire est d’appeler le vétérinaire.” Ensuite, l’animal doit être placé en quarantaine, pour l’isoler des animaux en bonne santé. “Cet environnement doit être correctement équipé (abri, aliments et eau) et ventilé”, précise l’enseigne. Enfin, en cas de décès, l’animal doit être placé dans un sac en plastique, au congélateur, “une exigence légale”, assure Tom&Co. L’enseigne, dont 90% des magasins sont franchisés, se dit ouverte à “partager avec toutes les personnes qui le souhaitent nos procédures et notre approche concernant les animaux présents en magasins”.
DierAnimal, qui assure qu’une centaine de personnes sont prêtes à témoigner contre Tom&Co, exige pour sa part une “interdiction totale de la vente d’animaux et une fermeture des animaleries”. De son côté, l’association de défense des droits des animaux Gaia indique à Belga avoir reçu “trois ou quatre plaintes” concernant Tom&Co mais n’avoir jamais découvert de preuves d’une quelconque maltraitance.
Avec Belga – Photo : Belga/Siska Gremmelprez