Les conséquences d’un cancer ont été reconnues pour la première fois comme un handicap
Un employeur a été condamné à une indemnité de 12.000 euros pour discrimination envers une employée qui aurait dû obtenir des aménagements dans son horaire suite à un cancer.
La Cour du travail de Bruxelles a, le 20 février dernier, reconnu qu’un employeur aurait dû procéder à des aménagements raisonnables pour permettre à l’une de ses employées de réintégrer son poste avec un horaire adapté après une absence de longue durée en raison d’un cancer, affirme lundi dans un communiqué Unia, le Centre interfédéral pour l’Égalité des chances. L’employeur a été condamné à payer une indemnité de 12.000 euros à l’employée pour discrimination.
Selon Unia qui a mené une action en intervention volontaire dans cette affaire, c’est la première fois qu’un juge belge considère les effets durables du cancer comme un handicap.
La vendeuse avait été licenciée
Cette employée qui avait un contrat en tant que vendeuse, était revenue d’une absence de longue durée à cause d’un cancer. Elle avait demandé s’il était possible de recommencer à travailler de manière progressive, n’étant pas capable d’assumer directement le même horaire. Après avoir essuyé un refus, la vendeuse avait en fin de compte été licenciée.
Unia estime que, sur base de cette jurisprudence, d’autres employés qui se rétablissent d’un cancer pourraient désormais demander des conditions de travail adaptées à leur employeur.
Avec Belga – Photo : Unia