Incidents à Louise : résumé des faits

Bruxelles à nouveau secouée par des débordements. C’est la troisième fois en deux semaines, que la capitale connaît des incidents. Hier, les casseurs se sont infiltrés dans une manifestation qui dénonçait la vente de migrants comme esclave en Libye. Ils s’en sont pris à plusieurs commerces. Un important dispositif policer s’est déployé autour du quartier Louise et de la porte de Namur.

Vers 14h00, la manifestation contre l’esclavage de migrants en Libye a débuté place Poelaert. Les premiers débordements sur place sont survenus vers 15h40. Plus tard, aux alentours de 16h00, 20 jeunes cagoulés se sont détachés du groupe et ont pris d’assaut l’avenue Louise où ils ont semé le trouble. Des mannequins à terre, des fournitures cassées ou encore des véhicule endommagés, multiples dégradations ont été constatées dans les magasins pris pour cible. Suite à cela, la police a interpellé 12 suspects.

Ensuite, la manifestation s’est déplacée à 16h40 vers la chaussée d’Ixelles. Vu les dégâts causés sur place, des agents anti-émeutes ont été déployés ainsi que des autopompes et un hélicoptère. Les manifestants sont restés Porte de Namur et ont été dispersés par la police vers 17h50. Des groupes plus réduits ont continué à manifester aux alentours et des voitures de police ont patrouillé dans le quartier.

Deux véhicules de la police fédérale et un véhicule de la zone Bruxelles/Ixelles ont été endommagés. Un agent a également été transporté à l’hôpital pour une fracture du crâne. Les différentes arrestations ont eu lieu à Louise, Toison d’Or, rue du Berger et chaussée d’Ixelles. Ce n’est que vers 19h30 que le calme est revenu.

  •  Reportage de Diane Warland et Jenifer Fuks

 

 

 

 

 

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26 novembre 2017 - 11h32
Modifié le 28 novembre 2017 - 09h07