L’UCL demande aux autorités politiques d’approuver rapidement la fusion avec Saint-Louis
Le recteur de l’Université catholique de Louvain (UCL) Vincent Blondel et le président du conseil d’administration de l’UCL Jean Hilgers ont demandé lundi soir aux autorités politiques, lors des discours prononcés à l’occasion de la rentrée académique, d’entériner rapidement la fusion entre l’UCL et l’Université Saint-Louis. Le recteur Blondel a précisé que le service de l’UCL à la région de Bruxelles-Capitale sera significativement renforcé avec cette fusion. Des recrutements communs ont commencé, les ressources informatiques sont partagées, et de nouveaux projets se construisent déjà.
L’accord soutenu à plus de 90% par les deux communautés universitaires est le résultat d’une prise de conscience commune que, pour se développer dans le paysage universitaire de demain, il faut un certain périmètre, a indiqué Jean Hilgers lundi soir. “Ce serait une désillusion cruelle si le décret attendu pour organiser les effets de cette fusion, c’est-à-dire lui garantir une neutralité absolue et une base légale certaine essentiellement en termes de financement et d’habilitations, ne devait jamais venir”, a-t-il poursuivi.
L’UCL est présente à Bruxelles depuis un demi-siècle
Aujourd’hui, son pôle d’enseignement à Woluwé représente plus de 10.000 étudiants, et l’UCL est l’un des premiers employeurs privés de la capitale, notamment avec son hôpital universitaire. “L’UCL et l’Université Saint-Louis demandent aujourd’hui que la dernière étape nécessaire pour rendre la fusion effective, une approbation politique, intervienne rapidement. J’espère sincèrement que la volonté affirmée massivement par nos communautés universitaires pourra être entendue”, a conclu le recteur Vincent Blondel.
Belga