JO 2016 – Corruption – Rio de Janeiro nie toute irrégularité
Le Comité Organisateur de Jeux Olympiques de Rio-2016 assure que l’élection qui a abouti à la désignation de la ville était “propre”, malgré les accusations de corruption sorties dans le journal français Le Monde. “Nous avons la certitude que l’élection, de notre point de vue, a été propre. Nous n’avons rien fait d’illégal. Tous documents relatifs à notre campagne, toutes les correspondances, sont ouverts au public”, a déclaré Mario Andrada, directeur de communication du comité organisateur.
Selon Le Monde, la justice française “dispose d’éléments concrets mettant en cause l’intégrité du processus d’attribution des jeux Olympiques” à Rio le 2 octobre 2009 à Copenhague, où se tenait le vote pour l’attribution des JO-2016.
Le journal affirme que Papa Massata Diack, fils de l’ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) Lamine Diack, a reçu un versement de 1,5 million de dollars d’une société liée à un richissime homme d’affaires brésilien, Arthur Cesar de Menezes Soares Filho. “Nous n’avons jamais eu la moindre relation avec cette homme d’affaire”, assure M. Andrada.
“Il s’agit bien plus d’un scandale de corruption de l’IAAF que des élections du CIO. Mais comme cette année il y a une élection cruciale pour la France, avec la désignation de la ville qui organisera les JO de 2024, j’imagine qu’il y a une grande pression sur les autorités françaises pour que toute la lumière soit faite autour de cette affaire”, critique-t-il.
La justice française a mis en examen en novembre 2015 Lamine Diack pour corruption et blanchiment aggravé. En décembre 2015, elle a étendu son enquête sur Lamine Diack à l’attribution des JO 2016 à Rio et 2020 à Tokyo.
De plus, l’ex-sprinteur namibien Frankie Fredericks a reçu le jour de l’élection de la ville hôte près de 300.000 dollars de la société de Papa Massata Diack, révèle Le Monde.
“Le seul lien de Rio avec Frankie, c’est qu’il a participé au dépouillement des voix lors de l’élection de 2009”, explique Andrada, avant de souligner que l’ancien sprinteur namibien est président de la commission d’évaluation des candidatures des JO 2024.
“Nous sommes dans une position de tranquillité totale. Nous n’avons rien à nous reprocher. Nous avons organisé de grands Jeux, qui ont rendu fiers tous les Brésiliens”, a conclu le directeur de communication.