Tous les matins, Charlotte Maréchal donne la parole aux artistes qui se cachent dans les différents quartiers de Bruxelles et nous fait découvrir leur talent. Ce lundi, elle reçoit Julie Hamadet, Lina Rosé et Antoine de Worm, étudiants à Saint-Luc dans la section ‘art numérique’, qui présentent leur projet de fin d’étude faits en groupe. Ils exposent le 1er et le 2 juillet à la Mercerie, derrière les Halles Saint-Géry. Tous les cursus de Saint-Luc exposent en même temps.

• Lina Rosé présente le “Cube” :

“Nous sommes en 2080 à Anthéra, un état qui se trouve sur l’ancien territoire de l’Europe centrale. Il y a un nouveau gouvernement, mais des tensions avec la population et un clivage entre les Androïdes et les humains. Le gouvernement a peu à peu sombré dans le totalitarisme, fermant les frontières et enlevant toute liberté à sa population. Willow et Alba, une Androïde et une Humaine, entretenaient une relation avant que tout éclate. Elles manifestaient pour la restauration d’un gouvernement démocratique, elles sont séparées.”

• Julie Hamadet présente “La mécanique des émotions” :

“Jeanne d’Espinose, noble bretonne du début du XXème siècle, qui est à l’origine de La mécanique des émotions. Jeanne d’Espinose perdit une proche dont le poids de ses émotions et de sa détresse la conduisirent au suicide. Traumatisée par ce drame et pour éviter qu’une tragédie similaire se répète, Jeanne décida de soigner les gens souffrants de ces déséquilibres émotionnels. Pour cela, elle mit au point une machine qui diagnostiquait et soignait les patients.”

• Antoine de Worm présente “Passage à l’acte, une expérience VR” :

“Une expérience narrative et interactive pour l’utilisateur qui traverse une porte physique avec un casque de réalité virtuelle pour se balader dans les scènes de vie de Sofia qui s’apprête à commettre un acte. Lequel ? Un univers visuel et sonore quia comme sujet les troubles psychologiques, les émotions, les névroses. On met l’utilisateur au plus proche de Sofia et on s’interroge au rapport à l’empathie et à l’identification.”