L'édito de Fabrice Grosfilley, c'est un éditorial sans concession sur l'actualité du jour, du lundi au vendredi à 7h25 dans Bonjour Bruxelles sur BX1. S'abonner : Flux RSS - Apple Podcasts - Spotify - Deezer - Google Podcasts - TuneIn - PocketCasts - Overcast

Cela s’est passé vers 12h45 ce lundi. Sous la brume, la connexion au plus grand moteur de recherche du monde s’est évaporée. Et avec elle, l’accès à de nombreux services importants. Car Google, ce n’est pas qu’un moteur de recherche surpuissant. Les accès à Gmail, au service de stockage en ligne Google Drive, au service de bureautique Google Suite, au lecteur de vidéos YouTube ou même au jeu Pokémon Go… étaient impossibles durant une heure.

Mais aussi Google Nest et Google Home, les services de domotique de l’entreprise américaine. Soit des applications permettant de contrôler le chauffage, la lumière ou encore le verrouillage des portes de centaines de maisons dans le monde.

Sur Twitter, beaucoup ont ainsi témoigné du fait qu’ils se retrouvaient dans le noir ou incapables d’ouvrir leur maison en raison de cette brève panne des services.

Cela s’est finalement résolu progressivement, au fil de la journée. Google explique cette panne, rare pour un tel mastodonte, par un problème de gestion des authentifications sur son site. Google avait bloqué l’accès à ses services aux personnes considérées comme non-sécurisées, et cela a donc mené à cette panne massive.

Certes, Google a profité de ses années d’expérience pour devenir incontournable aux yeux du grand public mais d’autres moteurs de recherche et services ont fait leur trou depuis lors.
On commence par DuckDuckGo, au logo de canard qui a récemment fait une campagne de pub dans Bruxelles. Ce moteur propose une navigation privée, sans pister vos moindres recherches comme Google, et se veut très efficace.

Qwant, moteur français, propose un service équivalent, avec une navigation privée encore plus poussée. Je peux aussi vous présenter Ecosia, un moteur de recherche écolo qui promet de planter des arbres à chaque recherche menée sur son moteur.

Si vous voulez utiliser un e-mail différent, vous pouvez rejoindre Proton Mail, qui propose également un service qui ne traite aucune donnée, et ne vous piste pas comme Gmail.

Pour suivre un trajet comme sur Google Maps, je vous conseille OpenStreetMap, une solution réalisée par des internautes et totalement libre d’accès. Et pour mettre à jour vos textes et vos tableurs, au lieu de Google Suite, préférez Collabora Office, une suite en ligne basée sur LibreOffice, totalement gratuite et libre.

Enfin, n’hésitez pas à découvrir bien d’autres alternatives sur le site de l’organisation Dégooglisons Internet, qui propose une liste de tous les services disponibles pour faire face à Google et aux autres mastodontes d’Internet.