L’ULB aurait protégé un chercheur accusé de fraudes scientifiques

Un professeur de l’ULB aurait bénéficié entre 2002 et 2016 d’une protection de la part de l’université et du Fonds de la recherche scientifique (FNRS) pour lesquels il travaillait, rapporte lundi la Dernière Heure sur base d’un dossier d’une centaine de pages remis au quotidien.

La liste des griefs à l’encontre du professeur est longue et certains se jouent devant les tribunaux. Une enquête interne pour mauvaises pratiques et harcèlement moral, une enquête financière, une autre plainte pour harcèlement, une plainte pénale pour non-assistance à personne en danger lors d’essais cliniques, des preuves de fraudes scientifiques et plusieurs articles de presse ont touché en 14 ans ce chercheur travaillant, notamment, au service de l’ULB.

Cette personne semble avoir bénéficié d’une grande mansuétude de la part des instances dirigeantes de l’université bruxelloise, écrit la DH.

En 2016, soit quatorze ans après la première enquête à son encontre, il a été licencié par le FNRS, à la suite de “l’existence d’erreurs répétées et la décision de l’ULB de ne plus donner l’autorisation de diriger des thèses”.

Dans le quotidien, l’université souligne que “personne ne bénéficie d’impunité sous la coupe de l’ULB”.

Avec Belga – Photo : illustration Belga

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01 juillet 2019 - 07h41
Modifié le 01 juillet 2019 - 07h41