Le service minimum dans les prisons entre en vigueur dès juillet

Le service minimum garanti en cas de grève en prison sera effectif dès le mois de juillet prochain, rapportent les journaux du groupe Sudpresse ce vendredi.

Le projet de loi du ministre de la Justice Koen Geens (CD&V) sur le service minimum garanti en prison est paru au Moniteur belge ce jeudi, rapportent les journaux du groupe Sudpresse. Il confirme que le service minimum sera mis en place dès juillet 2019. Cette publication permet également de connaître les conditions de cette nouvelle disposition.

Il est désormais prévu qu’en cas de grève en prison, le ministre-président de la Région bruxelloise réquisitionne les agents pénitentiaires pour assurer le travail. Ceux-ci n’auront pas le choix : ils devront se mettre au travail, comme l’exige la loi. Le nombre d’agents nécessaire au fonctionnement minimum de chaque établissement pénitentiaire sera fixé par chaque prison dans un plan qui doit être rédigé d’ici juillet, rapporte encore Le Soir. Un certain nombre de services doit être assuré aux détenus, comme l’accès aux douches, à un repas chaud quotidien, au préau, au courrier, à la visite de leur avocat, d’un aumônier ou d’un conseiller laïque.

Marie Berquin, vice-présidente de l’Observatoire international des prisons, explique dans Sudpresse que ce service minimum est une bonne nouvelle, même si des problèmes demeurent, notamment concernant la surpopulation : “C’est une des causes du mécontentement des agents, qui sont toujours en sous-effectif”. Elle ajoute : “Ce service minimum ne garantit pas au détenu l’accès aux services psychosociaux. Cela signifie que tous les processus de demandes de congés ou de libérations conditionnelles sont gelés”.

Gr.I. – Photo : BX1

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12 avril 2019 - 08h23
Modifié le 12 avril 2019 - 08h23