Grâce à ses divers mandats, Pascale Peraïta a gagné plus de 200.000 euros brut en 2016

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L’ancienne présidente du CPAS de la Ville de Bruxelles Pascale Peraïta (PS) est actuellement au coeur de la polémique autour du Samusocial, dont elle était directrice et administratrice-déléguée. Mais Pascale Peraïta n’a pas seulement obtenu des rémunérations via le Samusocial en 2015 et 2016 : elle a également été rémunérée pour plusieurs mandats qu’elle exerçait en lien de ses activités au CPAS, comme l’explique un document confié aux ministres bruxellois en charge de l’Aide aux personne Céline Fremault (cdH) et Pascal Smet (sp.a), et révélé par le quotidien L’Echo. Le journal précise d’ailleurs que les ministres de tutelle ont dû écrire à trois reprises à la Ville de Bruxelles avant d’obtenir les rémunérations exactes de Pascale Peraïta.

Tout d’abord, la militante socialiste était rémunérée à hauteur de 121.378 euros brut en 2016 pour son poste de présidente de CPAS. Ce montant est fixé par la loi en fonction du nombre d’habitants de la commune. En outre, elle touchait 32.689 euros brut pour son poste de présidente du conseil d’administration de l’hôpital Saint-Pierre et 20.227 euros brut pour sa place de vice-présidente du CHUB, une structure créée par Yvan Mayeur destinée à rapprocher les hôpitaux d’Erasme. Ces postes sont liés à son activité de présidente de CPAS.

Pascale Peraïta a également touché 12.541 euros brut en 2016 pour son titre de présidente de la société anonyme bruxelloise des habitations (SABH), une société anonyme de droit privée placée dans le giron du CPAS de la Ville de Bruxelles. Enfin, l’ancienne présidente du CPAS a touché 17.080 euros brut en 2016 pour sa place d’administratrice-déléguée au Samusocial. Ce qui fait un total de près de 200.000 euros brut, sans compter les avantages (voiture, téléphone, internet…).

Les autres mandats exercés par Pascale Peraïta le sont à titre bénévole, vu qu’elle excède la règle fixée des 150% du salaire d’un député. Ces chiffres risquent en tout cas d’être discutés lors de la prochaine commission d’enquête parlementaire menée pour faire la lumière sur le fonctionnement de l’ASBL Samusocial. (Gr.I., photo Belga)