Tous les généralistes peuvent désormais envoyer des attestations par voie électronique

L’ensemble des médecins généralistes du pays auront la possibilité, à partir du 6 février 2018, d’opter pour le service eAttest, soit l’envoi électronique des attestations de soins donnés. Implémentée progressivement et sans obligation, cette procédure s’inscrit dans la modernisation de l’assurance soins de santé voulue par la ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, Maggie De Block.

Depuis le 2 janvier 2018, une septantaine de médecins participant à un projet pilote avaient déjà la possibilité d’attester électroniquement leurs prestations.

Dès ce mardi 6 février, tous les médecins généralistes ainsi que les services de garde de médecine générale pourront opter volontairement pour eAttest dans le cadre du paiement comptant, c’est-à-dire hors tiers payant. Dans une phase ultérieure, ce service de facturation électronique des consultations sera aussi mis à disposition d’autres dispensateurs, comme, par exemple, les dentistes et les spécialistes.

Concrètement, tous les médecins généralistes qui ont accès à un des huit logiciels agréés pour ce service peuvent dorénavant envoyer des attestations via le circuit électronique. Le médecin ne remet dès lors plus d’attestation de soins papier à son patient. En revanche, il transmet les informations nécessaires de manière sécurisée à l’organisme assureur du bénéficiaire de soins, qui lui communique un numéro d’accusé de réception.

Le patient reçoit quant à lui de son médecin un document justificatif reprenant, notamment, le montant à payer, le montant des honoraires (selon l’accord) ainsi que le numéro d’accusé de réception. Ce numéro unique permet au patient de suivre le traitement de son attestation électronique auprès de sa mutualité.

Enfin, la mutualité procède -après vérification et si tout est en ordre- au remboursement sur le compte bancaire du patient. La possibilité d’opter pour la procédure électronique n’entraîne pas pour autant la disparition de l’attestation de soins “papier” puisqu’il n’est pas obligatoire, pour un médecin, d’utiliser ce service pour tous ses patients ni pour toutes ses consultations.

Belga.

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05 février 2018 - 17h38
Modifié le 05 février 2018 - 17h38