Coronavirus : la fermeture des cafés inquiète des acteurs de promotion de la santé
Le réseau bruxellois “Safe ta Night”, qui regroupe des acteurs de la promotion de la santé, s’inquiète mercredi dans un communiqué de la fermeture des cafés et bars de Bruxelles à partir de jeudi.
Il dénonce cette mesure qui mène à une perte de contact avec le public festif, qui va continuer à se réunir en privé.
“Les gens continuent et continueront à faire la fête“, estime Thierry Martin, membre de ce réseau qui comprend notamment la Plateforme Prévention Sida, Modus Vivendi, la Fédération laïque des Centres de Planning familial et Exaequo.
La fermeture des cafés, bars et salons de thé pour un mois en Région bruxelloise n’empêchera pas ce public de profiter des plaisirs festifs, selon lui. “Les mesures prises n’empêcheront pas les risques de transmission du Covid-19 dans un contexte festif. Au contraire, elles déplacent la fête et les moments récréatifs dans des espaces non visibles, hors d’atteinte des actions de promotion de la santé prises par le secteur de l’horeca“, dénonce Thierry Martin. La fête s’invisibilise donc mais ne disparaît pas. “Contrairement à une croyance malheureusement populaire, l’illégalité et la répression n’empêchent rien: elles maximisent au contraire les risques.”
Le réseau regrette “de ne pas avoir été associé aux discussions sur la gestion du Covid-19 en milieu festif“, ce qui aurait évité des mesures jugées “inadéquates“.
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