Formation bruxelloise : Défi relance l’idée d’une majorité simple pour sortir du blocage
Les amarantes ont proposé il y a quinze jours de recourir à une disposition de la loi spéciale permettant de former un gouvernement par une majorité simple, sans majorité dans le groupe linguistique néerlandais.
DéFI a maintenu lundi sa position dans le cadre des négociations en vue de former un gouvernement à Bruxelles. Selon lui, la ville ne peut servir de monnaie d’échange dans les négociations fédérales.
Les amarantes ont proposé il y a quinze jours de recourir à une disposition de la loi spéciale permettant de former un gouvernement par une majorité simple, sans majorité dans le groupe linguistique néerlandais. “Si cette solution n’est pas acceptée, ce sera la responsabilité pleine et entière des autres partis, à savoir le PS, les Engagés et le MR, qui refuseraient ainsi une voie claire pour sortir de l’impasse”, a averti DéFI dans un communiqué.
“Il est inconcevable que Bruxelles devienne une monnaie d’échange dans les négociations imposées par l’Arizona de M. De Wever. Toute tentative de simplification de Bruxelles doit se faire dans l’intérêt des Bruxellois et non selon les revendications nationalistes flamandes“, a-t-il souligné.
DéFI ne semble toutefois pas fermer la porte à une éventuelle participation à une majorité. Il “demande au formateur de prendre lui aussi ses responsabilités en fournissant enfin une note de travail portant sur les urgences socio-économiques et budgétaires“.
La présidente, Sophie Rohonyi, le chef de groupe au Parlement bruxellois, Jonathan de Patoul, et le ministre régional, Bernard Clerfayt, ont participé lundi matin à une réunion organisée par le formateur David Leisterh (MR) pour tenter de sortir de l’impasse dans laquelle se trouvent les négociations. Les libéraux veulent, notamment, aborder entre francophones la question des institutions bruxelloises.
“Nous constatons, six mois après les élections, que le formateur David Leisterh, s’avère incapable de proposer une méthodologie claire et des solutions concrètes pour sortir du blocage“, regrette DéFI.