Négociations pour le gouvernement bruxellois : l’Open VLD dit qu’il n’y participe pas mais…

Les négociations pour la formation du futur gouvernement bruxellois se poursuivent, mais l’Open VLD est (un peu) absant.

Selon nos informations, Sven Gatz, député bruxellois et représentant de l’Open VLD, a demandé un entretien particulier avec les deux formateurs du gouvernement bruxellois, Rudi Vervoort (PS) du côté francophone et Elke Van den Brandt (Groen) du côté néerlandophone.

Outre cet entretien, Sven Gatz a confirmé que l’Open VLD ne participera pas à la première réunion de négociations prévue ce lundi après-midi à 14h30. La décision a été prise ce lundi matin en bureau de parti. Malgré cette absence, la première réunion de négociations est bien maintenue par Rudi Vervoort et Elke Van den Brandt, qui rencontreront l’Open Vld demain afin d’écouter ses représentants à propos des réticences des libéraux flamands à entamer dès à présent les négociations en Région-capitale. Quoi qu’il advienne, les négociateurs n’entreront pas dans le vif du sujet avant lundi prochain, a déclaré lundi M. Vervoort, à l’issue d’une première réunion entre cinq des six délégations invitées plancher sur un accord de majorité.

Pourtant, il nous est confirmé que le chef de cabinet de Guy Vanhengel est bien présent à cette réunion. L’Open VLD est donc bien de la partie, malgré l’absence de Sven Gatz et de Guy Vanhengel, les deux hommes forts du parti libéral néerlandophone dans la capitale.

L’Open VLD souhaiterait que le MR soit également inclus dans les négociations pour ce futur gouvernement bruxellois. Le 14 juin dernier, ils avaient déjà demandé aux négociateurs de réfléchir à la possibilité d’embarquer le MR dans l’attelage bruxellois, ce que le PS avait rapidement rejeté.

“Le fil est loin d’être rompu”

“Le fil est un peu tendu, mais il est loin d’être rompu”, a commenté à l’agence Belga, Rudi Vervoort (PS), sous sa casquette de formateur francophone. “Il y a une difficulté, mais ce qui compte, c’est qu’il n’y ait pas de rupture”, a dit pour sa part, Laurette Onkelinx, ex-informatrice, mais désormais négociatrice pour le PS.

Pour Bernard Clerfayt, négociateur DéFI, aux côtés du président de parti Olivier Maingain, l’absence des libéraux flamands s’explique par une partie qui se joue ailleurs qu’à Bruxelles, en Flandre, voire au fédéral. “Mais Bruxelles a besoin d’être gouvernée. Il faut avancer. L’Open Vld a déjà siégé longuement au gouvernement bruxellois sans les libéraux francophones”, a-t-il ajouté, rappelant, comme Laurette Onkelinx, que “jamais les flamands n’ont dicté quoi que ce soit à l’aile francophone de la majorité à Bruxelles“.

■ Un duplex de Thomas Dufrane et Marjorie Fellinger.

► Notre journaliste Fabrice Grosfilley suivait cette réunion de négociations pour BX1 :

Début des négociations bruxelloises. En présence de Greenpeace mais sans l’open VLD

Publiée par Fabrice Grosfilley sur Lundi 24 juin 2019

Gr.I. et Fabrice Grosfilley, avec Belga – Photo : Belga/Jasper Jacobs

■ Interview de Fabrice Grosfilley.

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24 juin 2019 - 18h10
Modifié le 25 juin 2019 - 06h55