La Stib a la répartition de son nouveau conseil d’administration

Le gouvernement bruxellois avait jusqu’à la fin de l’année pour nommer le nouveau conseil d’administration de la Stib. Après deux reports, le point est finalement passé lors du dernier gouvernement mais toutes les questions ne sont pas réglées.

Depuis les élections, les 22 opérateurs para-régionaux attendent la désignation de leur nouveaux conseils d’administration. Les discussions pour déterminer quel parti aurait quelle présidence prenaient le même chemin que celles pour désigner une nouvelle coalition au fédéral. Finalement, les présidents de partis des sections régionales bruxelloises se sont mis d’accord. “Le blocage provenait surtout des partis néerlandophones qui demandaient une application plus stricte des accords de la croix de Sainte-André” nous explique-t-on. Ces accords prévoient que le directeur d’un organisme et le président du CA soient de langue différente.

Si le temps ne pressait pas particulièrement pour la plupart des organismes régionaux, pour la Stib, il fallait absolument désigner les nouveaux administrateurs avant la fin de l’année puisque les mandats actuels arrivaient à échéance. Dans le cas contraire, les décisions qui auraient été prises ultérieurement auraient pu faire l’objet de recours et être cassées, le conseil d’administration n’ayant plus de légitimité.

Lors du dernier conseil des ministres de l’année, ce jeudi 19 décembre, après deux reports, le point est finalement passé. La présidence de la Stib va à Groen. Un commissaire du gouvernement représentera également l’Open VLD. Ecolo rentre logiquement au CA avec trois sièges.

Le cas de l’opposition n’est toujours pas réglé

Par contre, l’opposition ne connaît toujours ni la date de son entrée ni les modalités pratiques. En effet, dans l’accord de majorité, il est prévu que les conseils d’administration des organes régionaux soient ouverts à l’opposition. Le ou les représentants aura un droit de vote. Cependant, aucun accord n’a été trouvé pour savoir comment la minorité régionale allait être représentée. Est-ce qu’il n’y aura qu’un membre de l’opposition? Seront-ils issus de partis différents? Rien de tout cela n’est encore déterminé mais “cela arrive” nous garantit-on.

En attendant, le prochain CA de la Stib prêtera donc serment sans l’opposition. Avant le 31 décembre, les partis doivent désigner leurs représentants. Si certains noms circulent, aucun n’est confirmé.

La présidence des autres conseils a été distribuée

Dans les autres organismes régionaux, les présidences ont également été répartis selon la couleur politique. Le PS a notamment obtenu la présidence d’Iriscare, de parking.brussels, du Port de Bruxelles. Ecolo a eu Citydev, la SAU et hub.brussels. DéFi récupère finance.brussels et visit.brussels, Irisnet, l’Erap (école régionale d’administration publique) et Neo. Enfin, côté néerlandophone, l’Open VLD obtient Actiris.

Vanessa Lhuillier – Photo: BX1