Jean-Jacques Boelpape sur le CPAS d’Anderlecht : “Il faut réformer la communication et établir des lignes de conduite”
L’actuel (et temporaire) président du CPAS d’Anderlecht est le conseiller indépendant Jean-Jacques Boelpape (80 ans), qui succède à Lotfi Mostefa (PS). Invité dans Bonjour Bruxelles , il est revenu sur les affaires qui entachent l’administration.
Celui qui a été désigné automatiquement au titre de plus vieux membre du Conseil comme président constate un personnel “mis sous pression par la pauvreté qui règne à Anderlecht.” La commune étant la 3ème plus pauvre du pays. “Le personnel n’est pas assez nombreux, il a trop de dossiers, et n’a pas de consignes précises pour les manipuler de la façon la plus correcte possible.”
Le personnel du CPAS se réunit ce jour en assemblée générale. Un personnel “qui a envie de se battre et de défendre sa dignité“.
Jean-Jacques Boelpape a été nommé jusqu’à ce que la prochaine majorité désigne un nouveau président le 3 février prochain. D’ici là, l’homme dit avoir envie de maintenir ce poste étant donné “les accusations de clientélisme et de mauvaise gestion financière et de dossiers en cours.” Il préfère rester durant l’enquête “pour ne pas mettre de freints aux audits qui doivent être approfondis. Il y a des audits qui ont descellés des failles importantes. “Il ne compte pas se représenter à la prochaine législature.
“Le bourgmestre a toujours exercé une emprise énorme sur ce CPAS qui a toujours été mis sous pression du pouvoir communal” affirme le président.
Une des priorité du CPAS d’Anderlecht ? “Réformer la communication. Il n’y a pas de lignes de conduite claires qui sont données . Il n’y a pas assez de prise en considération du manque de structure et d’organisation.” Jean-Jacques Boelpape déplore le retard de certains dossiers qui prennent parfois 6 mois à être traités.
► Interview de Jean-Jacques Boelpape, président du CPAS d’Anderlecht, au micro de Fabrice Grosfilley