Des nouvelles mesures pour soutenir le secteur de la santé bruxellois

La crise sanitaire a fortement impacté les institutions agréées et financées par Iriscare. Plusieurs mesures ont été mises en place pour soutenir le secteur de la santé bruxellois, essentiellement via des subventions facultatives.

Pour le secteur des maisons de repos

“Dans un premier temps, il a été décidé d’octroyer aux institutions une subvention facultative de 250 € par lit occupé, et ce afin de faire face aux coûts supplémentaires engendrés par la crise”, annonce l’organisme dans un communiqué.

Deuxièmement, la plupart des institutions ont dû faire face à une baisse du nombre de résidents. Pour compenser l’impact négatif sur leur chiffre d’affaire, elles bénéficieront pour les 2ème et 3ème trismestres 2020 d’un niveau de financement comparable à celui du 4ème trimestre 2019. Ce financement sera versé à condition que les institutions n’aient pas eu recours au chômage temporaire. Si c’est le cas, le montant du salaire déjà payé sera déduit de la subvention.

Enfin, une troisième intervention financière devrait permettre de faire face à l’augmentation du nombre de lits vides. Elle prendra la forme d’un forfait de 60 € pour chaque jour de facturation perdu (avec une limite de 90 jours) à condition que l’institution puisse prouver que l’emploi a été maintenu. Ce dossier sera soumis au Comité Général de Gestion d’Iriscare le 8 octobre prochain.

Pour le secteur de la santé mentale

Au même titre que les maisons de repos, une intervention sera calculée, selon le même principe, pour le 3ème trimestre 2020.

Pour le secteur de l’aide à la personne

Une subvention facultative sera données aux services d’aide et de garde à domicile, aux centres d’accueil de jour et/ou d’hébergement pour personnes handicapées, aux institutions actives dans l’aide aux actes de la vie journalière, aux habitats accompagnés, aux centres de planning familial, aux équipes palliatives et des conventions de revalidation fonctionnelle. L’objectif :  permettre à ces services et institutions de compenser les pertes de revenus liées à une diminution du nombre de bénéficiaires mais aussi les surcoûts liés à l’achat de matériel (articles jetables, vêtements de protection,…), à des prestations exceptionnelles (désinfection…) ou encore à l’aménagement des conditions de travail et des infrastructures.

YdK – Photo/Belga – HATIM KAGHAT