Déconfinement dans le sport : les conditions de reprise inquiètent les clubs et les profs de tennis

Dès aujourd’hui, les activités sportives à l’air libre, comme le tennis, le golf ou le kayak, sont autorisées dans des conditions de sécurité strictes. Mais les clubs de tennis reprochent à l’Association Francophone de Tennis une confusion dans sa communication. 

Le 27 avril dernier, suite au Conseil national de sécurité, l’Association francophone de Tennis (AFT) communiquait à ses affiliés, avec l’aval de la ministre des Sports de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Valérie Glatigny (MR), et  l’ADEPS. Objet de la communication : la pratique du tennis peu reprendre, avec deux personnes maximum sur le terrain.

Ce dimanche, en fin de journée, l’AFT apportait une précision : les joueurs sont deux maximum sur le terrain, et toujours les mêmes. Tollé dans certains clubs, qui n’avaient pas intégré visiblement cette dernière consigne, car cela perturbe leur organisation et les réservations de terrain des prochaines semaines. Les professeurs de tennis sont inquiets : la mesure ne leur permet tout simplement pas de donner cours

À l’AFT, le président André Stein nous dit regretter la situation mais ne pas avoir eu le choix : l’arrêté royal contenant les précisions des mesures ne leur est parvenu qu’hier.

Au cabinet de la ministre des Sports, Valérie Glatigny, on nous indique que les conditions de reprise n’ont jamais changé. Il s’agit bien de deux pesonnes sur terrain, qui doivent toujours être les mêmes (en plus de celles qui vivent sous le même toit). Le porte-parole de la ministre, Olivier Schotte, précise que la reprise des cours n’avait pas été validée : “contrairement à ce que certains semblent indiquer, la Ministre n’avait pas validé le courrier de l’AFT qui stipulait que la reprise des cours était possible. La Ministre a d’ailleurs reprécisé l’ensemble des conditions de reprise des sports individuels à l’air libre et sans contact via une circulaire envoyée hier matin – ce qui a amené à la correction de l’AFT de son mail initial et des erreurs qu’il contenait dans la soirée d’hier.”

Rédaction en ligne