Une conférence de presse conjointe entre Georges-Louis Bouchez et Maxime Prévot annoncée

Une conférence de presse conjointe entre Georges-Louis Bouchez et Maxime Prévot est annoncée pour 14h30, au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Le président du MR Georges-Louis Bouchez a évoqué lundi soir une coalition avec les Engagés en Région wallonne, indiquant qu’une telle alliance serait “tout à fait faisable et souhaitable”.

Une annonce pourrait être rapide, a-t-il sous-entendu, interrogé sur le plateau du JT de la RTBF. “On verra, on continue quelques contacts et, dans la journée, dans les heures qui suivent, on pourra annoncer une orientation rapide. Le but étant de former un gouvernement le plus rapidement possible. On est plus dans une question de semaines que de mois”, a-t-il développé.  Le libéral n’a pas voulu précipiter une annonce, mais ne cache pas sa préférence pour les centristes, préférence d’ailleurs déjà exprimée avant l’élection. Les deux partis sont justement les deux grands gagnants dans le sud du pays. Ensemble, ils occuperaient 43 sièges sur 75 au Parlement wallon, une majorité confortable. “Il faut respecter l’ambition des différents partis. Mais c’est vrai qu’on estime qu’il y a quelque chose de tout à fait faisable et souhaitable qui est possible avec Les Engagés”, a prudemment répondu Georges-Louis Bouchez. Quant à l’ambition de devenir ministre-président wallon, “on va d’abord fixer un partenaire, puis un accord de coalition. Et puis on déterminera les fonctions. (…) Le fait qu’on ait la main doit nous amener à appliquer notre programme, pour moi, c’est ça la priorité aujourd’hui”.

 

Prévot reçu par le Roi

L’arithmétique d’après élections et les choix déjà annoncés de certains partis ne laissent guère d’autre choix qu’une coalition avec la N-VA, a de son côté laissé entendre plus tôt ce mardi le président des Engagés, Maxime Prévot, avant d’être reçu en audience par le Roi.

Selon le président centriste, on verra clair “plus rapidement que d’habitude” sur les coalitions possibles à l’échelon fédéral.  “On a des divergences sur une série de dossiers socio-économiques et institutionnels mais (la N-VA) reste un partenaire envisageable, surtout pour éviter de devoir se tourner vers les extrêmes de droite et de gauche. A partir du moment où, de surcroît, les écologistes se sont écrasés et les socialistes ont fait le choix de l’opposition, tout analyste vous dira qu’on doit pouvoir envisager des coalitions avec la N-VA”, a-t-il expliqué.

Dès dimanche soir, le président de la N-VA, Bart De Wever, a appelé à plus d’autonomie pour la Flandre, ce qui suppose une réforme institutionnelle. Une éventualité que n’écarte pas M. Prévot.  “Tout dépend de quelle réforme de l’Etat. Si c’est une réforme de l’Etat pour dépecer la Belgique, nous ne serons jamais des partenaires. La priorité pour les citoyens est d’abord socio-économique: la réforme des pensions, la réforme fiscale, la réussite des transitions environnementales, etc. Mais on est conscient qu’il y a aussi beaucoup de gaspillage d’argent public, on est conscient qu’aujourd’hui, il y a une lasagne institutionnelle qui ne fonctionne pas de manière optimale. On ne doit pas avoir peur des mots ‘réforme de l’Etat’ pour améliorer l’efficacité socio-économique de la Belgique”, a-t-il souligné.