La dépendance aux smartphones chez les jeunes est liée aux réseaux sociaux

La dépendance aux smartphones chez les jeunes est liée aux applications de “reliance” par les réseaux sociaux, soit celles qui permettent de connecter ses utilisateurs, selon une étude développée par l’ASBL ReForm et l’Université libre de Bruxelles (ULB) présentée mardi à Namur. Réalisée dans le cadre du projet Smart.Use auprès de 1.589 jeunes issus de 37 établissements scolaires du secondaire, l’enquête permet d’établir un bilan de l’usage des smartphones par les jeunes. Parallèlement, elle examine les spécificités des usages abusifs et normaux de cette technologie. L’ASBL ReForm, constatant notamment le manque d’informations dans ce domaine, répond, avec cette enquête, à une série de questions sur la fréquence d’usage, la dépendance, l’utilisation en milieu scolaire, etc., des smartphones par les jeunes Belges francophones.
Les conclusions montrent qu’un jeune sur cinq serait réellement dépendant à son smartphone. Le temps passé sur l’appareil n’est toutefois pas significatif d’une dépendance, souligne l’enquête. Les filles âgées de 14 à 16 ans seraient les plus exposées à un risque d’addiction.
Le dépendant consulterait davantage son smartphone pendant la journée avec une consommation très importante dès le matin et dépasserait bien souvent son forfait. L’intérêt moindre pour l’école et de faibles résultats scolaires font notamment partie des conséquences liées à la dépendance du jeune.
L’enquête révèle également un manque “flagrant” d’intégration du smartphone dans le système éducatif ainsi qu’une méconnaissance des côtés obscurs par les jeunes.
En décembre, la publication des résultats sera diffusée largement dans les milieux politiques, éducatifs, sociaux et de jeunesse. L’ASBL ReForm souhaite également mener une campagne de communication et de sensibilisation avec les établissements scolaires dès 2017.