Bilan positif pour la première Conférence mondiale des Humanités qui s'est tenue à Liège

Plus d’un millier de personnes, dont environ 200 orateurs venus de 60 pays différents, ont participé à la première Conférence mondiale des Humanités qui s’est ouverte le 6 août dernier à Liège pour se refermer ce vendredi, s’est réjoui vendredi Paul-Emile Mottard, député-président du collège provincial. Il a souligné la volonté de faire écho des réflexions menées et résolutions adoptées lors de cet événement à travers le réseau d’enseignement. L’événement était organisé par la Fondation CMH-Liège 2017 (Province de Liège, Ville de Liège et Université de Liège), sous l’égide de l’Unesco et du CIPSH (Conseil international pour la Philosophie et les Sciences humaines). Des philosophes, écrivains, professeurs d’université, prix Nobel issus du monde scientifique et politique s’y sont donnés rendez-vous afin de redéfinir les fondements, le rôle et l’engagement des sciences humaines dans la société contemporaine.

Au terme de cette première Conférence mondiale des Humanités, les parties prenantes s’accordent pour réaffirmer le rôle essentiel des humanités dans ce monde en pleine mutation. “Un tournant essentiel a été amorcé ici à Liège. Ce n’est pas qu’un événement mais une étape dans un processus. Il y aura un aval via la mise en oeuvre des mesures et recommandations qui découlent de nos rencontres et qui devront être présentées dans les différentes régions, en impliquant les décideurs politiques pour envisager comment les articuler”, a précisé Adama Samassekou, ancien président du CIPSH et ancien ministre de l’Éducation du Mali, qui présidait cette conférence mondiale.

Parmi les résolutions, il a été convenu de renouveler l’événement en l’organisant tous les 4 ans. Les nombreuses interviews diffusées en live sur le réseau social Facebook, et qui ont comptabilisé pas moins de 200.000 vues, restent accessibles sur la page de l’événement.

“Dès maintenant, dans nos écoles, nos universités, il faut évaluer quelles mesures peuvent être prises pour que les humanités soient naturellement présentes sachant que l’objectif de l’enseignement est d’abord de former des citoyens responsables”, a conclu Jean Winand, doyen de la faculté de lettres et de philosophie de l’Université de Liège.