Uccle : la commune va installer une cinquantaine de zones résidentielles d’ici 2024

Panneau Piétonnier Zone 20 Woonerf - Belga Nils Quintelier

La commune avait déjà annoncé cet objectif dans l’accord de majorité MR-Ecolo-Groenb, en 2018 : elle a désormais identifié les différentes voiries concernées.

La commune d’Uccle va multiplier ces prochains mois l’installation de zones résidentielles limitées à 20 km/h, annonce Thibaud Wyngaard (Ecolo), échevin de la Mobilité. Comme il l’a annoncé à La Capitale, ces nouvelles zones résidentielles s’inscrivent pleinement dans l’objectif de la majorité locale de rendre un espace public plus convivial et apaisé. “Cela passe par l’amélioration des voiries et des trottoirs, le réaménagement des carrefours, l’aménagement de pistes cyclables, mais aussi la mise en place de zones résidentielles”, nous explique l’échevin.

Une vingtaine de voiries uccloises disposent déjà de ce statut, comme l’avenue Prince de Ligne, l’avenue du Racing, un tronçon de la montagne de Saint-Job, une partie de la chaussée de Saint-Job ou encore l’avenue du Vossegat. Et à l’avenir, une cinquantaine de voiries supplémentaires bénéficieront de ce statut.

C’est le service voirie et mobilité de la commune qui a identifié ces différentes rues. Mais sur quels critères ont-elles été choisies ? “Le premier critère, qui est central, c’est l’absence partielle ou totale de trottoirs ou la présence d’un trottoir trop étroit (de moins de 1m50). Ensuite, la présence dans la rue d’un établissement scolaire. Un autre critère est la présence d’un cul-de-sac. Ou encore la présence d’un itinéraire de promenade”, cite Thibaud Wyngaard. “Ces critères ne sont pas forcément cumulatifs, mais ils permettent d’objectiver la nécessité de ces zones”.

Parmi ces voiries, le square Coghen, la rue du Doyenné (entre l’école du Centre et l’académie), la rue Verhult ou encore l’avenue des Chalets feront notamment partie de ces zones résidentielles. Celles-ci seront indiquées grâce à des panneaux et du marquage au sol. Cela se fera dès les prochaines semaines. “Décréter une zone résidentielle ne suffit évidemment pas à régler les problèmes”, convient l’échevin ucclois. “Dans un monde idéal, des aménagements physiques seront parfois nécessaires. Mais ce n’est pas possible de le faire partout”. Avant de pointer un exemple concret : “À terme, la rue du Doyenné méritera un réaménagement de façade à façade pour limiter le trafic vu la présence de deux écoles, d’une académie de musique et d’une bibliothèque sur cette seule voirie“.

Gr.I. – Photo : illustration Belga/Nils Quintelier