Ixelles : des emplacements pour les trottinettes partagées sont installés en rue

Les employés de la commune d’Ixelles peignent depuis ce lundi des emplacements destinés aux trottinettes et autres solutions de mobilité en free-floating, une première dans la Région bruxelloise.

Depuis ce lundi, des emplacements destinés aux trottinettes partagées, aux vélos et aux scooters partagés, et autres solutions de mobilité alternative sont peints à divers endroits de la commune d’Ixelles. Des emplacements ont déjà été installés sur la place Sainte-Croix, non loin de la place Flagey, ainsi qu’au cimetière d’Ixelles, nous confirme l’échevin de la Mobilité Yves Rouyet (Ecolo), à l’initiative de ces parkings spécifiques avec son collègue Romain de Reusme (PS), échevin des Travaux publics et des Transports.

“Ixelles est la commune qui compte le plus de trottinettes et le plus d’usagers de trottinettes. Beaucoup en profitent mais beaucoup de gens râlent aussi face à ces trottinettes abandonnées sur le trottoir ou à des endroits improbables”, nous explique Yves Rouyet. “Nous avons donc imaginé ces “hubs” destinés à la mobilité alternative. Ce sont des emplacements dessinés soit sur des places de parking en rue, soit sur les trottoirs plus larges, comme sur la place Sainte-Croix”.

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“Cela coûte aux pouvoirs publics”

L’objectif est d’abord que les opérateurs de ces solutions de mobilité partagée installent leurs trottinettes ou leurs vélos sur ces emplacements spécifiques. “Et les usagers sont invités à les poser à ces endroits également, même si on sait que ce sera difficile de contrôler”, continue Yves Rouyet. “Ce sera plutôt à la Région d’imaginer un contrôle strict des usagers, et d’éventuelles amendes pour ceux qui ne respecteraient pas les règles”.

L’échevin ixellois se dit ravi de l’arrivée de ces nouvelles solutions de mobilité, mais estiment qu’il n’y a pas encore de “vision globale” : “On commence seulement à avoir de l’expérience et à imaginer des solutions pour que toutes ces solutions vivent en harmonie. Les opérateurs s’auto-régulent également, c’est positif”. Il lui reste toutefois une interrogation : “Ces offres de mobilité rapportent de l’argent à des opérateurs privés mais elles coûtent également de l’argent aux pouvoirs publics. Il va falloir donc imaginer une solution”.

Yves Rouyet ajoute que la commune de Saint-Gilles a également demandé à Ixelles d’utiliser prochainement les pochoirs utilisés pour la création de ces parkings pour trottinettes et vélos partagés.

Grégory Ienco – Images : Thierry Dubocquet/BX1