La Ville de Bruxelles a dressé quelque 51.000 sanctions administratives communales en 2018

La Ville de Bruxelles a infligé 50.947 sanctions administratives communales (SAC) en 2018, selon une information publiée lundi matin dans le quotidien La Capitale et confirmée par le cabinet du bourgmestre Philippe Close.

Les stationnements à des endroits non autorisés arrivent très largement en tête avec plus de 41.000 stationnements illégaux sanctionnés. Parmi ces sanctions, 14.212 concernaient notamment le non-respect du panneau classique d’interdiction de stationner, 9.027 les arrêts sur les trottoirs, 3.554 ceux sur les pistes cyclables, 2.318 les arrêts en double file ou encore 2.503 les stationnements sur les passages pour piétons.

Etant donné que la sécurité routière apparaît être la première priorité des habitants, le bourgmestre s’est dit prêt à participer à financer le placement de radars fixes avec la Région. Une dizaine de contrôleurs horodateurs viennent de plus d’être assermentés et il est prévu que les policiers en vélo soient augmentés jusqu’à atteindre l’effectif de 100 d’ici 2020. Philippe Close se réjouit d’ailleurs de la baisse des infractions de 28% en 3 ans.

Hors stationnement, 1.826 sanctions ont été dressées en 2018 pour incivilités, à savoir pour injure à agent (323), vol à l’étalage (130), manifestation non autorisée (182), urine ou crachat (128), refus d’obéir à la police (104) et jets de mégot ou de canette (97). Les commerces ont reçu, pour leur part, 578 SAC, dont 208 pour occupation de la voie publique sans permis, 126 pour ouverture d’un établissement qui n’est pas en ordre, 126 pour tapage et 119 pour les terrasses dépassant la surface autorisée.

Le médiateur peut proposer de prester des heures pour la collectivité, plutôt que d’exiger le paiement de l’amende. Le montant peut aussi être échelonné. Le bourgmestre s’est dit favorable à une modification de la loi pour permettre un paiement en fonction des revenus de chacun.

Belga/crédit:BX1