Pascal Smet : “Il faut moins de politique et plus de transparence à Bruxelles”

Pascal Smet (sp.a), ministre bruxellois de la Mobilité, a répondu aux questions de Stéphanie Meyer dans L’Interview, ce vendredi.

Il est évidemment revenu sur son projet présenté ce jeudi avec le président du sp.a John Crombez concernant une fusion des dix-neuf communes de la Région de Bruxelles-Capitale et la mise en place d’une Ville-Région, permettant ainsi d’uniformiser les institutions au sein de la capitale. « Il faut une réforme de l’État sur Bruxelles. On peut être beaucoup plus fort si on parle d’une même voix », estime le ministre bruxellois. « On veut décommunautariser ce débat : beaucoup du côté néerlandophone semblent d’accord sur ce projet, mais c’est surtout la nouvelle génération bruxelloise qui ose dire qu’elle est favorable à cette réforme ».

Pascal Smet s’en prend notamment à certains politiques bruxellois : « Vincent De Wolf (MR), chaque fois qu’on dit qui ne lui plaît pas, il veut te tuer et te faire taire », lance-t-il. « On ne dit pas : c’est à prendre ou à laisser. C’est un dialogue ! Certains restent trop dans le passé ». Il répond également à Alain Courtois (MR), échevin bruxellois, qui critique les chantiers menés par Bruxelles-Mobilité : « On est en train de finir les travaux mais cela irait plus vite sans 19 communes. (…) Je rappellerai à Alain Courtois que depuis deux ans, le piétonnier ne se termine pas… »

Pascal Smet revient aussi sur la critique de la proximité qui ne serait plus de rigueur en cas de mise en place d’une Ville-Région : « Je suis pour la proximité, c’est pour cela qu’on veut mettre en place une trentaine d’arrondissements. Cette réforme, c’est la logique des choses, d’autres villes européennes fonctionnent comme cela », conclut-il.

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01 décembre 2017 - 13h17
Modifié le 01 décembre 2017 - 16h48