La ministre Karine Lalieux visite la ferme de travail adapté Nos Pilifs

A l’occasion de la journée internationale des personnes handicapées, la ministre fédérale de l’Intégration sociale, en charge des Personnes handicapées et de la Lutte contre la pauvreté, Karine Lalieux (PS), a visité la ferme Nos Pilifs, une entreprise de travail adapté située à Neder-Over-Heembeek.

La ministre s’est d’abord entretenue avec le directeur Benoît Ceysens et des membres du personnel le temps d’une réunion, puis est allée à la rencontre des travailleurs, occupés à préparer des sapins de Noël pour la vente.

La ferme Nos Pilifs fournit des emplois à 145 travailleurs en situation de handicap et à une quarantaine de salariés qui les encadrent. Ils vendent entre autres des fruits et légumes, des produits alimentaires faits maison et des plantes. Karine Lalieux a profité de l’occasion pour leur acheter des sapins pour son cabinet et son domicile.

La ministre a fait valoir les mesures prises en faveur des personnes handicapées dès les premiers temps de sa prise de fonction. Il s’agit notamment de la prolongation de la prime de 50 euros pour les bénéficiaires de l’allocation de remplacement de revenus jusqu’au 31 mars prochain, de la revalorisation progressive, jusqu’à 22% d’ici 2024, de l’allocation de remplacement de revenus à partir du 1er janvier et de la suppression du “prix de l’amour” dès le 1er janvier. Le montant de l’allocation de remplacement de revenus des personnes handicapées est en effet réduit, depuis sa création en 1987, en fonction des revenus du conjoint ou cohabitant.

Il est important d’inclure toutes les personnes avec un handicap, quel qu’il soit d’ailleurs, physique ou mental, dans notre société et nous avons encore beaucoup à faire pour que notre société devienne vraiment inclusive“, estime Karine Lalieux. “Je veux faire une priorité du travail, un travail de qualité, un travail choisi et un travail émancipateur. Je vais travailler avec les ministres responsables de la fonction publique, du travail et les partenaires sociaux. C’est important car la Belgique est en retard aujourd’hui par rapport à l’inclusion.”

Belga