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Haren : la Porte d’Ulysse assurera un accueil de jour dès vendredi

19 mars 2020 - 17h23

La Porte d’Ulysse, qui assure un hébergement de nuit pour 350 migrants à Haren, restera ouverte en journée dès vendredi matin, a indiqué jeudi Mahdi Kassou, porte-parole et coordinateur général de la Plate-forme citoyenne de soutien aux réfugiés.

Il n’y a actuellement pas de cas avéré de coronavirus au centre. Différentes mesures sont mises en place depuis une semaine pour assurer de meilleures règles d’hygiène face à l’épidémie de coronavirus. Les lits ont ainsi été écartés pour respecter une distance de 1,5 mètre. Cette dernière mesure a réduit la capacité d’accueil à 325 places. Cependant, 15 places de confinement ont été ajoutées au dernier étage pour isoler les personnes qui présenteraient des symptômes suspects avant leur transfert éventuel vers des hôpitaux.

Avec en plus aujourd’hui l’évacuation au parc Maximilien, on ne peut pas se permettre de laisser les personnes se disperser dans la ville et on ne peut pas non plus interrompre les distributions de nourriture et donc on propose de garder 24 heures sur 24 les 325 résidents de notre centre“, explique Mehdi Kassou. “On a installé des barrières autour du centre avec un recul d’une cinquantaine de mètres. C’est donc toujours un rassemblement, mais avec un encadrement social et médical“.

Reste que la Porte d’Ulysse affichant complet, elle ne peut pas prend en charge les migrants qui dorment dans le parc ou les demandeurs d’asile aujourd’hui dans l’impossibilité d’introduire une procédure de prise en charge. “Avec la fermeture des accès à une protection matérielle par l’Office des étrangers, une quarantaine de personnes venues au parc aujourd’hui et hier ont pu être réorientées, surtout via le Hub humanitaire et les travailleurs sociaux, dans le secteur du sans-abrisme“, continue Mehdi Kassou. “On a en moyenne entre 70 et 120 demandes d’hébergement par jour et cela a diminué avec les différentes mesures de fermetures des frontières à 30-50 par jour. Les personnes âgées ou malades doivent arrêter d’héberger, mais on arrive à maintenir 200 hébergements. En plus, il y a plein de mobilisations en Wallonie avec des petits dispositifs de 8-10 places encadrés par des bénévoles.

Belga

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