Bertin Mampaka : “Sans Joëlle Milquet, ce n’est pas gagné”
Bertin Mampaka (cdH), député bruxellois et de la Fédération Wallonie-Bruxelles, sénateur et candidat aux élections régionales, a répondu aux questions de Stéphanie Meyer dans L’Interview, ce vendredi sur BX1.
Il s’est d’abord exprimé sur l’appel des représentants des cultes aux citoyens de voter le 26 mai 2019 pour les élections régionales, fédérales et européennes. « Près de 17-18% des Bruxellois votent blanc ou s’abstiennent. C’est donc un acte de civisme que font les représentants des cultes en demandant aux citoyens de bien voter ce 26 mai. Ils demandent juste de voter sans donner de consigne de vote, c’est important », explique Bertin Mampaka. « La rupture politique avec les citoyens est aussi dû au fait que les lieux de concertation et les lieux de rencontre sont parfois oubliés. Ceux qui font du terrain sont bien accueillis », estime-t-il.
Interrogé sur les résultats difficiles du cdH dans les sondages, Bertin Mampaka se veut optimiste même s’il estime que l’absence de l’ancienne présidente du cdH et députée bruxelloise Joëlle Milquet peut peser. « Sans Joëlle, ce n’est pas gagné, ce sera le suspense total. Elle a amené beaucoup, notamment la diversité tant au cdH que dans les autres partis », clame-t-il.
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Le député bruxellois souhaite également prolonger son mandat de sénateur. Il s’explique : « Avec le Sénat, on a une vue globale sur l’ensemble des parlements, sur l’ensemble des thèmes que nous suivons depuis des années. On a le temps de faire beaucoup de rapports, qui sont utiles et nécessaires, et que la Chambre n’a pas le temps de faire. (…) Le Sénat me permet de rapprocher davantage le Congo de la Belgique. C’est pour cela que nous avons des contacts diplomatiques avec le Congo. »
► Retrouvez L’Interview du lundi au vendredi à 12h45 sur BX1.
