Après 25 jours de grève de la faim, Philippe Vandenberghe, victime des attentats de Bruxelles, a obtenu une réponse
Philippe Vandenberghe, victime des attentats de Bruxelles, met un terme à la grève de la faim entamnée 25 jours plus tôt dans l’aile de l’aéroport de Zaventem où il a sauvé des vies, le 22 mars 2016. Il a finalement reçu une réponse de la part de Charles Michel.
Il protestait contre les blocages administratifs qu’il subit avec d’autres victimes, presque trois ans après les attentats. Philippe Vandenberghe a finalement reçu une réponse de la part de Charles Michel.
“Concernant votre demande relative à la procédure de conciliation en exécution l’article 24 de la loi du 18 juillet 2017 relative à la création du statut de solidarité nationale, à l’octroi d’une pension de dédommagement et au remboursement des soins médicaux à la suite d’actes de terrorisme, je peux vous signaler que l’arrêté royal est en phase de finalisation par la Ministre de la Santé et sera très prochainement publié.
Les attentats du 22 mars 2016 sont une tragédie pour la Belgique. Ils ont marqué irrévocablement ceux qui en ont été victimes ou témoins et je tiens une nouvelle fois à vous faire part de toute mon empathie pour l’horreur que vous avez vécue durant cette terrible journée.”
Un combat de plusieurs années
Le combat qu’il mène est celui d’un homme dont le handicap n’a pas été reconnu, à ses yeux, à sa juste valeur par un médecin généraliste de l’Office médico-légal (OML). Ce médecin lui a attribué le taux le plus bas d’invalidité (20 %) sans consulter sérieusement les rapports de son médecin et de son psychologue, affirme-t-il. Un autre médecin a paraphé rapidement la décision.
Le problème est qu’il n’y avait pas de recours possible car les autorités belges n’avaient pas encore mis au point le règlement qui permet de contester une telle solution.
Or l’expertise de l’OML qui dépend du SPF Santé, a “une importance toute particulière car elle conditionne l’accès des victimes au statut de solidarité nationale, à une pension en réparation de l’État mais également aux soins futurs”, a écrit l’intéressé dans une plainte au Conseil de l’Ordre des médecins.
Philippe Vandenberghe a suivi une psychothérapie et a commencé à prendre des antidépresseurs un an après les attentats.
La Rédaction en ligne