“Le siècle des coureurs” : un tour de Belgique intime des cyclistes qui marquent le plat pays
Quentin Jardon et François Brabant dévoilent les histoires intimes de ceux qui ont façonné et façonnent toujours le cyclisme belge depuis plus d’un siècle.
Quand on parle cyclisme en Belgique, le nom d’Eddy Merckx revient logiquement sur toutes les lèvres, tant le champion belge a marqué la Petite reine de son empreinte avec ses 525 victoires professionnelles dans les années 60 et 70. Le cyclisme belge ne se résume pourtant pas au seul “Cannibale” comme le rappellent Quentin Jardon et François Brabant, co-auteurs du livre “Le siècle des coureurs”. Les deux comparses des magazines Wilfried et Eddy voyagent à travers le pays pour découvrir ces cyclistes qui ont construit l’histoire de ce sport depuis les années 1920, mais aussi ceux qui ont un lien particulier avec cette terre de vélo.
“On a choisi des cyclistes belges emblématiques, mais aussi des cyclistes contemporains, dans un sport en plein bouleversement dans leur manière de rouler, de communiquer, dans le modèle économique”, explique Quentin Jardon sur BX1+. “En Belgique, on a plusieurs chapelles, des points forts d’attraction du cyclisme. (…) Quand on regarde le siècle dernier, on remarque qu’il s’agit tant d’une histoire cycliste wallonne, flamande que bruxelloise“, rappelle-t-il. “Aujourd’hui, Remco Evenepoel est quelque part bruxellois, il n’habite qu’à sept kilomètres de la capitale. (…) L’histoire cycliste reste belge, même si le cyclisme flamand se porte extrêmement bien aujourd’hui”.
La question des chutes, prédominantes dans ce sport en extérieur, et du dopage est également évoquée dans cet ouvrage. “On sent chez les anciens dopés, ces héros déchus, et même auprès des observateurs actuels du cyclisme, qu’il y a eu un changement de mentalité“, dit Quentin Jardon à propos du dopage. “La nouvelle génération semble plus saine et beaucoup moins baignée dans ce passage obligé du dopage pour espérer exister dans ce sport. Il y a aussi plus de contrôles, un plus grand suivi, un meilleur encadrement. Mais on n’est jamais à l’abri d’une mauvaise surprise”, conclut-il.
■ Interview de Quentin Jardon, co-auteur du livre, par Vanessa Lhuillier dans Le 12h30 de BX1+
Photos : Weyrich et Belga
