Football : la Belgique s’impose 2-3 en Allemagne, cela n’était plus arrivé depuis 113 ans

La Belgique s’est imposée 2-3 face à l’Allemagne lors d’un match amical, mardi à Cologne.

Yannick Carrsco (6e), Romelu Lukaku (9e) et Kevin De Bruyne (78e) ont permis aux Diables rouges de réussir ce qu’ils n’avaient plus réussi depuis le 16 mai 1910, soit plus de cent ans : battre l’Allemagne sur son propre terrain. Niclas Füllkrug (44e) et Serge Gnabry (87e) n’auront pas suffi pour éviter ce revers historique de la Mannschaft.

Privé de Thibaut Courtois (adducteurs), Domenico Tedesco a titularisé Koen Casteels et a renforcé sa ligne médiane avec Orel Mangala à la place de Leandro Trossard. Cette disposition un rien plus prudente n’aura pas été mise à l’épreuve parce que les Diables avaient déjà bousculé la défense allemande à plusieurs reprises quand, lancé par De Bruyne, Carrasco a crocheté Marius Wolf avant de placer un plat du pied limpide (6e, 0-1).

Lukaku et De Bruyne buteurs

Face à une Mannschaft désorganisée, De Bruyne s’est imposé face à plusieurs adversaires avant de servir Lukaku, qui a mis le ballon hors de portée de Marc André ter Stegen (9e, 0-2). La douche aurait pu être encore plus froide pour l’Allemagne si Dodi Lukebakio, parti en trombe sur un contre, n’avait pas trop croisé sa frappe (19e) et si un coup de tête de Lukaku n’avait pas rebondi sur la transversale (21e).

Alors qu’elle piétinait, l’Allemagne a minimisé les dégâts par Füllkrug sur un penalty accordé pour une faute de main de Lukaku (44e, 1-2).

La deuxième mi-temps a commencé beaucoup plus calmement. L’Allemagne voulait contrôler le jeu et la Belgique, qui ne parvenait pas à mener un contre dangereux après avoir récupéré le ballon jusqu’au moment où Trossard, envoyé en profondeur par Charles De Ketelaere, a permis à De Bruyne de faire le break (78e, 1-3). A la réception d’un centre en retrait, Gnabry a réduit une nouvelle fois l’écart, en vain (87e, 2-3).

■ L’analyse de Grégory Ienco dans Le 12h30.

avec Belga