Lib.res invite les autres partis francophones à se concerter pour sortir de la crise : “Leur paralysie n’est plus acceptable”

Dans un communiqué, le parti Lib.res invite les partis francophones à se concerter pour décider d’une sortie de crise des institutions bruxelloises.

Leur paralysie n’est plus acceptable. La vie économique, sociale, associative, culturelle subit les conséquences insupportables de cet immobilisme. Des travailleuses et travailleurs sont licenciés car le financement des activités dont ils dépendent n’est plus assuré. Le redressement budgétaire de la Région n’est pas engagé, ce qui expose Bruxelles à un endettement galopant et à des chantages politiques qui mettent en cause son existence. Le moment n’est plus de pointer l’un ou l’autre comme responsable de cette impasse. C’est une faillite collective des partis qui se disent partis de pouvoir. Il est plus que temps qu’ils prennent enfin la mesure de leurs responsabilités“, dénonce Olivier Maingain, fondateur du parti.

Après avoir refusé la note d’Yvan Verougstraete, Frédéric De Gucht (Open VLD) invite lundi prochain une dizaine de partis politiques pour se mettre autour de la table. Ecolo a déjà fait savoir qu’ils ne viendront pas, si c’est pour discuter avec la N-VA. Quinze mois après les élections régionales, la formation d’un gouvernement bruxellois est donc toujours dans l’impasse.

> Ecolo rejette l’invitation de Frédéric De Gucht : “Venir à une table avec la N-VA, c’est non”

Lib.res rappelle que les francophones sont très nettement majoritaires dans la Région bruxelloise. En conséquence, il revient aux élus francophones d’assumer des choix essentiels pour sauvegarder les intérêts de tous les Bruxellois. La loi sur les institutions bruxelloises permet à la majorité francophone du Parlement régional de recomposer le gouvernement régional par la volonté d’une majorité francophone. Si possible en entente avec les partis flamands qui accepteraient de gérer Bruxelles tout en étant minoritaires dans leur groupe linguistique. Pour lib.res, il est légal de remplacer les seuls membres francophones de l’actuel gouvernement bruxellois à la suite d’un vote majoritaire au Parlement régional. Les deux ministres flamands actuels resteraient en fonction. Le gouvernement ainsi recomposé sera un gouvernement de plein exercice. Il  pourra présenter au Parlement régional une déclaration gouvernementale, résultat d’un accord entre les partis de la majorité francophone, éventuellement élargie aux  partis flamands toujours représentés au gouvernement bruxellois“, détaille le parti, qui ne voit pas d’autre possibilité pour sortir “du chaos dans lequel se trouve la Région bruxelloise“.

Rédaction

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