DéFI accepte de participer aux réunions exploratoires “mais pas à n’importe quel prix”

DéFI accepte de participer aux réunions exploratoires organisées à partir de mardi par le formateur bruxellois Yvan Verougstraete autour de 10 grandes thématiques, a annoncé lundi la formation amarante en exposant ses conditions en vue de négociations.

Une délégation de DéFI, composée de sa présidente Sophie Rohonyi et de son ministre sortant Bernard Clerfayt, a rencontré lundi le président des Engagés, Yvan Verougstraete, dans le cadre de son initiative de formation d’un gouvernement bruxellois de centre-gauche.

DéFI y a fait part de sa détermination à sauver la Région bruxelloise, “mais pas à n’importe quel prix. En effet, tant l’urgence budgétaire que les signaux des électeurs devront être pris en compte dans les choix du futur gouvernement“, ont souligné lundi les Démocrates Fédéralistes Indépendants, dans un communiqué.

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Ces réunions ne constituent pas encore une entrée en négociations. Elles sont l’occasion pour DéFI de montrer qu’il est possible d’oser l’avenir de Bruxelles, autrement dit de combiner rigueur budgétaire et bien-être des Bruxellois, là où les économies décidées par les autres gouvernements ciblent les citoyens sans aucune logique à long terme,” a expliqué Sophie Rohonyi, présidente de DéFI.

Porter l’effort à 1,2 milliard d’euros

Au premier rang des priorités de DéFI, figure le “retour à l’équilibre budgétaire d’ici 2029 grâce à 1,2 milliard d’euros d’économie” jugé indispensable pour assurer la pérennité de Bruxelles et de ses services à la population. “Plus ambitieuse que l’objectif poursuivi par le MR, une telle rigueur permettrait, à terme, de convaincre l’Open VLD et le CD&V, et d’ainsi disposer d’une majorité stable, assumant de mener les réformes qui s’imposent“.

DéFI veut aussi simplifier et rationaliser les administrations bruxelloises en y apportant des gages de bonne gestion (réduction des cabinets et fonctions spéciales au parlement, transparence sur les subsides aux associations, fusion d’organismes, révision du système électoral bruxellois, réduction du nombre de députés…) et fixer un cadre de neutralité de l’administration publique bruxelloise et de lutte contre le prosélytisme religieux.

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Il est aussi question de défendre la Région bruxelloise par son juste refinancement ainsi que par l’engagement du fédéral d’enfin assumer ses missions sur le territoire bruxellois, notamment en matière de sécurité et d’immigration; et de recréer de la prospérité économique, en vue de répondre à la crise du chômage, de la pauvreté et du logement.

Ces priorités (…) devront être assumées par une majorité stable et forte la protégeant de tout chantage venant de députés extérieurs au gouvernement. Nous espérons être entendus sur ces deux absolues nécessités et former un gouvernement de crise, de trois ans, avec comme mission principale de sauver la Région bruxelloise“, a conclu Bernard Clerfayt, également cité dans le communiqué.

Belga – Photo : Belga Image

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