Woluwe-Saint-Pierre s’engage à racheter le site des Dames blanches et limiter le nouveau quartier à 200 logements
Le bourgmestre l’a annoncé ce vendredi sur BX1.
Nawal Ben Hamou (Secrétaire d’Etat au Logement bruxellois), Benoît Cerexhe (Bourgmestre de Woluwe-Saint-Pierre) et Jean-Claude Verset (membre du comité de quartier) se sont retrouvés en face à face au micro de Fabrice Grosfilley dans Toujours + d’Actu pour débattre sur le sort réservé au Quartier des Dames blanches, appartenant à la Région, à Woluwe-Saint-Pierre.
Un accord a été passé cette semaine entre la région bruxelloise et la commune de Woluwe-Saint-Pierre sur l’aménagement de ce site de 9 hectares, après 40 ans de négociations. La région y développera un écoquartier de 200 logements dont 120 sociaux. Il y aura des maisons et des immeubles de maximum trois étages. La densité a été revue à la baisse puisque seuls 5 hectares seront construits, sur les 7,5 constructibles. Le reste sera consacré à des équipements collectifs et à des espaces verts. Les permis sont attendus pour décembre 2023.
► Reportage | Woluwe-Saint-Pierre : enfin un accord sur l’avenir des Dames blanches
“Ces derniers mois, la Région a écouté les revendications de la commune. Aujourd’hui, nous avons un projet harmonieux que la commune est prête à défendre auprès des riverains“, se réjouit Benoit Cerexhe (cdH). Néanmoins, une consultation populaire va avoir lieu et le bourgmestre assure que la commune tiendra compte de l’avis des riverains. Car tous ne semblent pas convaincus. “J’ai envie de parler d’une arnaque du siècle“, déclare Jean-Claude Verset. “Le PPAS ( Ndlr : Plan Particulier d’Affectation du Sol) prévoyait 130 logements, vous en prévoyez 200“, pointe d’abord le membre du comité de quartier. Mais ce qui inquiète le plus ce dernier, c’est le futur. “Dans 15 ans (Ndlr : soit, la fin de l’emphytéose), on va construire sur le reste du terrain“, prédit-il.
La commune s’engage à racheter le terrain
Le bourgmestre de Woluwe-Saint-Pierre assure qu’il n’en sera rien. “Nous avons négocié une option d’achat prioritaire pour la commune à l’issue des 15 années”, annonce-t-il. “Dans 15 ans, la commune sera maîtresse du foncier et de cette partie du terrain. Vous n’aurez donc que 200 logements sur l’ensemble de ces 9 hectares“, promet-il.
En outre, la commune s’engage à se pencher sur les problèmes de mobilité pouvant découler de ces nouvelles habitations.
■ Le “Face à Face” avec Fabrice Grosfilley dans Toujours + d’Actu