Violences policières : vendredi soir, 900 personnes ont défilé dans les rues de Bruxelles

À l’occasion de la Journée internationale contre les violences policières, environ 900 personnes, selon la police bruxelloise, ont marché vendredi soir dans la capitale “contre le racisme et pour la dignité humaine des victimes, la justice, et le respect des droits de chacun et chacune”. Les organisateurs estiment, eux, que 2.500 personnes ont manifesté.

Dès 18h00, la foule s’est rassemblée place du Congrès, à deux pas du commissariat où sont notamment décédés Ilyes Abeddou, Mohamed Amine et Sourour Abouda. “Stop à la répression policière. Justice et vérité pour tous”, arborait une banderole géante. Après des prises de parole et une minute de silence, le cortège s’est élancé vers le commissariat de police situé 5, rue du Brabant, avant de se diriger vers le Nouveau Marché aux grains. Organisée par le collectif autogéré Outils solidaires contre les violences policières (OSVP), la manifestation entendait exiger “un changement systémique, et justice et vérité” pour les personnes victimes d’abus commis par les forces de police.

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Les revendications des manifestants sont multiples. Ils demandent notamment l’automatisation des procédures disciplinaires en cas de décès impliquant des policiers “afin d’assurer une réponse immédiate et systématique”, la suppression des infractions d’outrage et de rébellion “pour protéger le droit à la liberté d’expression”, ou encore “la fin des courses-poursuites injustifiées ainsi que l’interdiction du plaquage ventral et des fouilles à nu, surtout sur les mineurs”.

Les revendications des manifestants sont multiples. Ils demandent notamment l’automatisation des procédures disciplinaires en cas de décès impliquant des policiers “afin d’assurer une réponse immédiate et systématique”, la suppression des infractions d’outrage et de rébellion “pour protéger le droit à la liberté d’expression”, ou encore “la fin des courses-poursuites injustifiées ainsi que l’interdiction du plaquage ventral et des fouilles à nu, surtout sur les mineurs”.

Belga. 

 

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16 mars 2024 - 11h48
Modifié le 16 mars 2024 - 11h48