Ville 30 : des associations dénoncent des contrôles pas assez stricts

Plusieurs associations représentatives des usagers dits faibles ont demandé lundi un contrôle plus strict du respect de la limite des 30km/h généralisée à Bruxelles depuis le mois de janvier dernier, à l’exception d’un certain nombre d’axes structurants.

À leurs yeux, la récente annonce dans la presse d’une certaine latitude au niveau des vitesses tolérées en Région bruxelloise – temporairement, des procès-verbaux ne seraient délivrés que vis-à-vis des véhicules circulant à plus de 46 km/h -, jette un certain discrédit sur cette généralisation.

“La manière dont cette décision a été rapportée dans la presse donne l’impression que la limite de vitesse de 30 km/h ne doit pas encore être vraiment respectée. Pendant ce temps, les vitesses excessives continuent de mettre la vie des Bruxellois·es en danger. Si nous souhaitons améliorer la sécurité sur nos routes, il est nécessaire d’envoyer un message clair et compris par tou(te)s, ont souligné le Groupe de Recherche et D’Action des Cyclistes Quotidiens, le Fietsersbond, le Brusselse Raad voor Leefmilieu (BRAL), Pro Velo, Heroes for Zero, Johanna.be, Walk Brussels l’atelier Café Filtré et l’EUCG.

“Le gouvernement doit être en mesure de faire appliquer les règles”

Pour la coalition, la réglementation nécessite d’être soutenue par une exécution effective, mais aussi via des mesures complémentaires. “Il faut se donner les moyens nécessaires pour faire respecter la règle ainsi que pour en assurer le suivi judiciaire”.

D’autres mesures peuvent contribuer au respect de la règlementation : une vigilance accrue durant les heures d’entrée et de sortie des classes ; l’installation de radars indicateurs de vitesse, installés à courte distance de radars répressifs, pour alerter les conducteurs quant au contrôle de leur vitesse; la formation à la conduite préventive ; mais aussi, la conception des rues, au niveau de leur apparence visuelle, ont-elles encore dit.

Belga – Photo: Belga