Vers un permis de détention pour les animaux de compagnie à Bruxelles ? “On doit voir comment on le met en place”

Jonathan de Patoul, député bruxellois pour DéFI, était invité dans Bonjour Bruxelles.

Les chats errants sont de plus en plus nombreux dans les rues. Et ce problème inquiète les autorités. “Si on ne stérilise pas les chats errants, ils se multiplient“, indique Jonathan de Patoul (DéFI). Pour lui, cette multiplication est un problème pour les chats, mais pas uniquement. Cela engendre également une “perturbation des écosystèmes“. En effet, les chats étant des chasseurs, leur multiplication pourrait mener à la disparition d’autres espèces.

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Jonathan de Patoul précise que le ministre en charge des chats errants est Alain Maron (Ecolo), et non pas Bernard Clerfayt (DéFI), car les chats errants sont considérés comme des animaux sauvages. Leur stérilisation est donc une compétence liée à l’environnement et pas au bien-être animal. Cependant, pour le député bruxellois, il y a un problème majeur. Il existe un budget consacré à la stérilisation des chats errants, mais aucun pour les attraper.

Bien-être animal à Bruxelles

Pour Jonathan de Patoul, il faut aller plus loin dans le bien-être animal à Bruxelles. Il faudrait notamment “travailler sur la sensibilisation“. De plus, Jonathan de Patoul n’est pas opposé à l’idée d’intégrer le permis de détention, comme en Wallonie. Pour rappel, ce permis est obligatoire en Wallonie pour obtenir un animal de compagnie. “On doit voir comment on le met en place“, précise Jonathan de Patoul.

Augmentation des saisies

Bruxelles Environnement a enregistré 92 plaintes pour maltraitance animale en 2023, soit une diminution de 27,5% par rapport à l’année précédente. En revanche, le nombre de saisies effectuées depuis 2019 en Région bruxelloise a augmenté de 40% avec un total de 42 confiscations impliquant 133 animaux en 2023, rapporte dimanche le ministre bruxellois en charge du Bien-être animal, Bernard Clerfayt.

Dans le détail, 54 chiens, 61 chats, huit oiseaux, deux rongeurs, un lapin, un équidé et six araignées ont été saisis l’année dernière.

Pour Jonathan de Patoul, cette augmentation des saisies est liée à une prise de conscience de l’importance du bien-être animal.

Étourdissement

Jonathan de Patoul s’est longtemps battu en faveur de l’étourdissement lors de l’abattage. Bien que celui-ci ne soit pas encore en vigueur à Bruxelles, “ce n’est pas terminé“. “C’est un combat que je vais continuer de mener tout au long de ma carrière politique“, explique le député DéFI.

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Cependant, il précise qu’il devra travailler “en sous-marin“, car c’est un sujet qui “crispe très vite“. “Si on veut diminuer la souffrance, il faut étourdir l’animal.”

◼︎ Jonathan de Patoul, député bruxellois pour DéFI, au micro de Michel Geyer

Avec Belga