Une véritable salle de radiologie installée à la Haute École Vinci pour mieux former les étudiants
La Haute École Vinci se dote, pour former ses étudiants, d’une véritable salle de radiologie. De quoi permettre aux futurs technologues de s’entraîner en conditions réelles.
Un véritable appareil de radiologie a fait son entrée à la Haute École Vinci. Celui-ci coûte plus de 350.000 euros, afin de recréer, dans cette école, les conditions d’un véritable hôpital : “Ce n’est pas un jouet, c’est une machine assez dangereuse qu’il faut utiliser avec précaution. Évidemment, il n’y aura pas de vrai examen qui seront traités ici, le but, est d’apporter une dimension beaucoup plus réelle pour l’étudiant“, explique Fabrice Lula, élève en troisième année et instructeur du jour.
Pour simuler les patients, les étudiants travaillent avec des mannequins ou de véritables os recouverts d’une protection transparente.
Jusqu’ici, les étudiants technologues travaillaient plutôt à partir de cursus théoriques. La pratique en conditions réelle est une réelle plus-value pour leur apprentissage : “C’est bien de voir les cours sur papier, que les professeurs nous expliquent, mais si on n’a pas, à un moment donné, un test où on peut toucher et pratiquer, ça va être compliqué de le faire sur de vrais patients“, reconnait Colyne Theys, élève de première année.
“C’est vraiment une approche pédagogique. Ici, contrairement à ce qu’ils pourraient faire dans un hôpital, ils pourront modifier les paramètres, de façon à observer directement quel est l’impact de ce choix de paramétrages sur l’image qu’ils vont obtenir“, justifie le coordinateur du département imagerie médicale, Geoffrey Stenuit.
La Haute École Vinci espère, grâce à ce dispositif, augmenter l’attractivité pour ces études, alors que le métier de technologue est en pénurie. Ce type de salle n’existait alors que dans une haute école néerlandophone. Vinci est donc la première à l’utiliser dans la fédération Wallonie-Bruxelles.
■ Reportage de Arnaud Bruckner, Nicolas Scheenaerts et Pierre Delmée