Une régie mobile pour effectuer des travaux dans les écoles bruxelloises

Wallonie-Bruxelles Enseignement (WBE) a lancé une régie mobile qui intervient pour effectuer des travaux dans les écoles bruxelloises de son réseau.

Ce projet-pilote a été présenté vendredi par les différents acteurs du projet à l’Athénée royal de Koekelberg, l’un des deux établissements à avoir pour le moment bénéficié d’une intervention.

“La régie mobile a été créée à partir de plusieurs constats : le mauvais état d’entretien des bâtiments scolaires et le manque de moyen financier de la Direction régionale des infrastructures et de certains établissements, a expliqué Pierre Claes, chef de projet. “La régie intervient dans la zone grise où se trouvent les travaux moins prioritaires pour la direction régionale, mais difficiles à réaliser pour les ouvriers internes des écoles.”

Composée de quatre ouvriers et d’un instructeur-chef de chantier, l’équipe est mise à disposition par l’ASBL Fix pour effectuer principalement des petits travaux d’entretien à charge de l’occupant (les écoles) selon le règlement administratif d’entretien. Fix est active dans la réinsertion professionnelle et propose à des personnes sans emploi et sans formation d’apprendre le métier d’ouvrier en leur offrant un contrat rémunéré d’une durée de deux ans maximum.

La Société publique d’administration des bâtiments scolaires (SPABS) de Bruxelles prend en charge un investissement annuel de près de 150.500 euros pour la mise à disposition de cette équipe de rénovation pendant 200 jours par an. L’établissement demandeur paye uniquement les matériaux à prix coûtant et un forfait de 40 euros par jour de travail pour l’ensemble de l’équipe. Ces coûts sont limités à un total de 30.000 euros.

Deux écoles du réseau WBE ont jusqu’à présent bénéficié de travaux réalisés par cette régie mobile : l’Athénée royal de Koekelberg et l’Athénée royal Alfred Verwée. Des interventions dans d’autres établissements sont d’ores et déjà prévues.

 

■ Reportage de Jamila Saïdi M’rabet, Marjorie Fellinger et Paul Bourrières