Une prolongation de l’année académique “envisageable” jusqu’au 10 juillet

Valérie Glatigny - Ministre Fédération Wallonie-Bruxelles - Belga.jpg

Les syndicats qui représentent les enseignants du supérieur (universités, Hautes écoles, …) ne sont pas opposés à une prolongation de l’année académique jusqu’au 10 juillet afin de rattraper les semaines perdues en raison du confinement pour cause de pandémie.

Dans un communiqué en front commun, il qualifie cette prolongation, évoquée en début de semaine par la ministre de l’Enseignement supérieur Valérie Glatigny, comme “envisageable“, tout en insistant sur la nécessité que pareille mesure soit concertée. “Au vu des circonstances exceptionnelles que nous traversons et de la nécessaire solidarité, une prolongation du deuxième quadrimestre jusqu’au 10 juillet serait envisageable“, écrivent-ils.

Dans cette hypothèse, nous estimons qu’une priorité devrait être accordée aux activités d’apprentissage des années diplômantes et à leurs évaluations dans le cadre des possibilités présentes dans le décret Paysage, et cela avec pour objectif de ne pas retarder excessivement la diplômation et l’entrée sur le marché du travail de ces étudiants. Nous rappelons avec force que la date du 10 juillet n’est pas une date à atteindre mais une souplesse laissée aux établissements. L’organisation pratique leur revient dans le respect de tous et de l’indispensable concertation sociale“.

Depuis le début du confinement, la ministre Glatigny concerte avec l’ensemble des acteurs sur les modalités pratiques pour organiser la fin de l’année académique (cours, stages, examens, travaux de fin d’études, …) en fonction de la possible évolution des mesures de confinement. Les syndicats disent toutefois déplorer que ces discussions se déroulent en dehors des instances de l’ARES (Académie de recherche et d’enseignement supérieur), les syndicats et les étudiants étant concertés à part, d’après eux.

Cela ne permet pas une co-construction directe des solutions. Nous souhaiterions que les discussions au sein du Bureau, du CA et des différentes chambres de l’ARES puissent être relancées. Nous proposons aussi que certaines solutions pratiques particulières à un domaine puissent être discutées au sein des commissions idoines“, insistent les organisations syndicales.