Une mobilisation à l’ULB en soutien à la Palestine et contre les accords Horizon
Entre 50 et 100 étudiants et académiques se sont réunis mercredi pour une mobilisation étudiante organisée sur le campus de l’Université Libre de Bruxelles (ULB). L’action se déroule à la suite de l’appel à une journée d’action nationale pour un boycott académique en solidarité avec la Palestine, lancé par la campagne européenne “Stop Funding Genocide”.
Les étudiants ont brandi un drapeau palestinien géant sur le campus Solbosch, avant de se diriger vers l’Institut des Études Européennes (IEE), et ensuite vers le bureau de la rectrice de l’ULB Annemie Schaus. De la peinture rouge a été déversée en fin de mobilisation sur les marches menant au bâtiment B de l’ULB.
Comme lors des dernières mobilisations, les étudiants ont demandé que l’ULB se retire du programme de recherche européen Horizon, qui est en collaboration avec Israël.
“C’est dans Horizon que se situent les flux financiers et la complicité, et c’est là que l’on peut frapper Israël où cela fait mal”, a déclaré un étudiant qui a pris la parole. “Notre université reste complice tant qu’elle reste engagée dans ces programmes européens. “Ils ont également rappelé qu’Annemie Schaus avait promis de nouvelles négociations après la mobilisation du 23 octobre dernier, date à laquelle dix campus en Belgique s’étaient mis en grève pour demander aux universités de revoir leurs liens avec les institutions israéliennes.
“Après cette journée de mobilisation nationale (23 octobre, NDLR), nous n’avons toujours pas de réponse. ULB, que fais-tu ?”, s’est interrogée une étudiante. “Nous refusons que notre université n’agisse pas”, a-t-elle ajouté.




“Nous sommes celles et ceux qui imposeront des véritables sanctions, économiques et institutionnelles”, a déclaré Isis Pohl, étudiante à l’ULB et membre de Stop Funding Genocide. “Nous sommes ceux qui arriveront à ce que notre université soit la première université à couper ses liens avec Israël”, a-t-elle conclu.
Belga





