Une campagne contre la traite d’êtres humains appelle à détecter les signes d’exploitation

La ministre de la Justice Annelies Verlinden a officiellement lancé en Belgique la campagne internationale Blue Heart contre la traite des êtres humains. Ce type de trafic aux multiples aspects “reste, en 2025, une terrible réalité”, a-t-elle déclaré lundi à Louvain.

La Journée mondiale de lutte contre la traite d’êtres humains, le 30 juillet, met en lumière les différentes problématiques liées à ces formes diverses d’exploitation et d’esclavage moderne, qu’il s’agisse de travail forcé, d’exploitation sexuelle, de mendicité imposée, d’activités criminelles sous la contrainte, de prélèvement illicite d’organe ou encore de mariage forcé. Cette campagne au “cœur bleu”, couleur de l’Onu, est portée par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC).

Ce jour-là, le Manneken-Pis portera le costume (cœur bleu) de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et, pour montrer son soutien, la ville de Bruxelles illuminera l’hôtel de ville en bleu ce jour-là.

L’opération de cette année souligne le rôle crucial des services de police et de la justice dans le démantèlement des réseaux criminels qui asservissent les victimes. Les trafiquants profitent de la vulnérabilité des personnes en migration, des plateformes en ligne et des failles du système judiciaire pour étendre leur influence partout dans le monde, précise le SPF Justice dans un communiqué. Pour lutter contre ces violences, les autorités fédérales élaborent un nouveau plan d’action, qui prend en compte les évolutions de la traite d’êtres humains. L’approche multidisciplinaire mise sur une collaboration étroite des services de justice et de police, mais aussi de l’inspection sociale. La population aussi peut apporter sa pierre à l’édifice. C’est pourquoi le SPF Justice, les trois centres spécialisés dans l’accueil des victimes de traite des êtres humains (PAG-ASA, Payoke et Sürya), le centre fédéral des migrations Myria, le Service d’information et de recherche sociale (SIRS), ainsi que les agences dédiées au sein de l’Onu appellent à se montrer attentifs aux signes d’exploitation.

Toute personne qui s’interroge sur une situation précise ou est victime d’un trafic d’êtres humains peut contacter un centre spécialisé au 078 055 800, ou le signaler en ligne via le site www.stophumantrafficking.be/fr. Plusieurs dizaines de villes et communes participent à la campagne. “L’engagement des pouvoirs locaux illustre leur rôle essentiel dans la visibilisation et la lutte contre la traite des êtres humains, parce que cette dernière se joue au coin de nos rues dans des situations de tous les jours”, a conclu Annelies Verlinden.

Belga

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